Justement, comme il s'agirait de rédemption, nous ne serions pas en territoire inconnu. Et puis après tout, s'il y a moyen de s'arranger en effaçant l'ardoise, après avoir passé l'éponge, pourquoi refuser de négocier l'éventuel retour de Tunisiens, partis pour le Djihad en Syrie, et qui en seraient revenus. Suffisamment en tout cas pour n'avoir plus qu'un souhait : rejoindre le pays... On revient de tout, sauf des crimes perpétrés, des horreurs et des exactions commises, avec la bonne conscience du devoir accompli. Car, lorsque l'on a les mains tâchées de sang, se repentir après coup, cela fait l'effet d'un trou dans l'eau. Et une belle jambe aux victimes, lesquels par contre, n'auront jamais de seconde chance, parce que, et jusqu'à nouvel ordre, personne n'est jamais revenu du « Grand Ailleurs » pour nous expliquer de quoi il en retourne. Et demander son « rapatriement ». Conditionné, ou pas... Alors, info ou intox ? Il y aurait, de ce côté-là, de l'eau dans le gaz. A boire et à manger pour très longtemps. Et il n'est pas sûr que les violons soient accordés sur le même tempo, la question étant, un tantinet sensible. Encore un doux euphémisme, mais a-t-on un autre choix ? Négocier leur retour ; cela laisse songeur... Faut-il être magnanime ? Accorder son pardon ? Laver plus blanc que blanc ? Dubitatif, c'est un mot qui pourrait dire beaucoup de choses. Ou pas assez. Dans un siècle peut-être, lorsque l'on trouvera la réponse, on pourra discuter. Les jolis cadeaux- surprise, retour à l'envoyeur, vous savez quoi ? Peut-être un de ces quatre...