Stade Zouiten Temps beau pour un match de football Pelouse assez endommagée ST – EOSB : 1 à 2 Buts de : Marzouki (45ème) pour le ST, et Ramzi (65ème) et Mansour (84ème) pour l'EOSB Arbitrage de : Mohamed Chaâbane assisté par Marouène Saâd et Hassène Chaâbène Quatrième arbitre : Oualid Badri Commissaire du match : Mohamed Ali Sellimi Formations des deux équipes : ST: Amdouni – Ben Ali – Ben Akremi – Abbès – Hicheri – Korbi – Bellekhal – Boughanmi – Ben Ammar – Marzouki – Bouazzi EOSB: Ayari – Jendoubi – Daou – Ben Amor – Chaouch – Camara – Msallemi – Bahroun – Mansour – Kamergi – Youssefi Changements: ST: Bouazzi par Celinho (60ème), Bellakhal par Ben Dhiaf (66ème), Ben Ali par Ghodhbani (81ème) EOSB: Jendoubi par Ndior (54ème), Kamergi par Ramzi (54ème), Youssefi par Khemiri (81ème) Joueurs avertis: ST: Ben Ali (33ème), Korbi (45+2) EOSB: Youssefi (28ème), Chaouch (53ème), Ramzi (64ème), Khemiri (90ème) Joueur expulsé: Camara (50ème) Au vu des démarches des deux clubs, les débats s'annoncent assez intéressants. Un club local ayant le couteau sous la gorge, qui cherche à sortir de l'impasse et un rival du jour serein et sans la moindre pression, qui cherche à allonger sa série rose. Une des toutes meilleures attaques contre la pire défense de notre championnat doublée de l'attaque la plus muette. Ceux qui assisté au match n'ont pas vu en fait des échanges assez colorés comme ils espéraient. Les premières trente minutes ont été ennuyeuses concentrées toutes au milieu du terrain, et ce n'est sûrement pas par la faute des représentants de Sidi Bouzid qui veillaient bien au grain mais surtout en raison de l'absence d'une véritable ligne directoire chez les stadistes. Il a fallu attendre la toute dernière minute de la première tranche du jeu pour voir le Stade Tunisien inaugurer la marque, une belle transversale de Ben Ali vers Ben Akremi lequel, en première intention, remet ‘in the box' mais la balle a été détournée par la main de Jendoubi en corner. Le penalty était net et évident, et Mazrouki, a pris la parole pour les siens accusés tous de passer pour des pieds carrés. Sa transformation était imparable. Auparavant, et durant tout le dernier quart d'heure avant d'aller se reposer, le club du Bardo avait eu deux belles opportunités, toutes deux vendangées, la première par Abbès, qui seul devant des bois abandonnés ne trouve que la transversale (28ème), la seconde par l'entremise de Ben Ammar qui, légèrement excentré temporise tellement qu'il se fait subtiliser le ballon par le véloce Chaouch. Après le repos et au retour sur le rectangle le tempo monte un tantinet, avec des joueurs qui cherchent à contrôler et à gérer, et une opposition, certainement, sermonnée pour ce relâchement surprenant qui lui a coûté le penalty, mais qui passe à la vitesse supérieure. A la 50ème on ne sait quelle mouche a piqué Camara pour aller gratuitement assener un coup de coude à Boughanmi qui oblige l'arbitre à lui sortir le carton rouge au premier arrêt du jeu. Bien vu monsieur Mohamed Chaâbane. Les quelques mouvements entrepris par Tarek Thabet en vue de rafraîchir le jeu ont porté leurs fruits puisque dans un premier temps Ndior ne trouve que la transversale suite à une action qu'il a amorcée lui-même, avant que Ramzi ne remette les pendules à l'heure pour les siens dans la minute qui suit (65ème). Coaching payant comme on dit communément. Jouant à dix, les visiteurs étaient mieux appliqués, gagnant beaucoup de duels individuels et collectifs. Les joueurs du Stade Tunisien touchés dans leur amour propre, n'ont trouvé aucune solution pour faire sauter le verrou adverse. Vers la fin de la rencontre Ramzi a failli réaliser le ‘hold-up' parfait n'eut été l'intervention d'un arrière stadiste (83ème). Ce n'était que partie remise puisque moins de deux minutes après et suite à un corner au profit des sudistes, Khaldoun Mansour saute plus haut que tous et loge la balle dans des filets déserts (84ème). Ce n'était pas volé. La générosité des locaux est à louer mais elle était trop confuse et désordonnée. L'EOSB a les cartes en règle pour voler encore plus haut. Dans l'équipe stadiste les sources d'inquiétude sont criantes. Les mêmes erreurs, les mêmes stratégies, ne conduisent qu'aux mêmes résultats, les défaites.