A 11h, à son tour, le cinéma mauritanien ne rate pas de participer, après le grand succès de son film « Timbuktu », du réalisateur Abderrahmane Sissako. Le voilà de retour cette année aux JCC avec son long métrage « En attendant le bonheur ». Ce film est du genre comédien dramatique, sorti depuis 15 janvier2003. Les circonstances du film tournent dans « une petite ville de pêcheurs Nouadhibou, arrimée à une presqu'île de la côte mauritanienne. Abdallah, un jeune Malien âgé de dix-sept ans, y retrouve sa mère, en attendant son départ vers l'Europe. Dans ce lieu d'exil et de fragiles espoirs, le jeune homme, qui ne comprend pas la langue, tente de déchiffrer l'univers qui l'entoure : Nana, une sensuelle jeune femme qui cherche à le séduire ; Makan, qui, comme lui, rêve de l'Europe ; Maata, un ancien pêcheur reconverti en électricien et son apprenti disciple, Kahtra. C'est lui qui enseigne à Abdallah la langue locale pour que ce dernier puisse rompre le silence auquel il est condamné... » A 16h, vous êtes conviés cette fois-ci à voir un film représentant le cinéma camerounais, ce long métrage « Muna Moto » ou bien « L'enfant de l'autre » est réalisé par Jean-Pierre Dikongué Pipa. Ce film a participé à plusieurs festivals tels que le Festival panafricain de Ouagadougou (Burkina Faso), le premier prix d'organisation Catholique Internationale du cinéma en 1976, ainsi que le Tanit d'argent pendant les journées cinématographiques de Carthage 1976. Le film retrace l'histoire « de deux jeunes gens amoureux. Ngondo et Ndomé. Ils veulent se marier mais Ndongo, orphelin, n'a pas de quoi payer la dot. Il travaille dur pour cela. L'oncle de Ndongo, époux de trois femmes stériles, convoite Ndomé. Il parvient aisément, avec le consentement de la famille de la mariée et du village, à voler la place de son neveu dans la couche de Ndomé. Les deux amoureux tentent de déjouer ce mauvais sort. Ndomé se donne à Ndongo pour ne plus être vierge, pensant ainsi déjouer le destin. Elle tombe enceinte mais rien n'y fait. Il en sera autrement car l'argent est roi ! » Au Théâtre National 4ème art Tunis A 13h, vous aurez un rendez-vous avec la compétition documentaire, le film algérien aura sa part « Dans ma tête rond-point » du scénariste Hassan Farhani. Ce film a pris divers prix comme le Grand Prix de la compétition française, mention spéciale du Prix du Groupement National des Cinémas de recherche. Les événements du documentaire se passent « dans le plus grand abattoir d'Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L'espoir, l'amertume, l'amour, le paradis et l'enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde » A 18h, vous trouverez des séances spéciales 48H film Project,c'est l'évènement qui a permis à des jeunes amateurs de confectionner leur film en 48 heures. Des jeunes réalisateurs ont été récompensés avec leur équipe et des prix ont été décernés dans plusieurs disciplines. On le voit aujourd'hui au festival des JCC. A El Teatro Tunis A13h, le film sud-africain de Zola Maseko «Drum» est en programme. L'histoire fait allusion à « la vie portée à l'écran d'Henry Nxumalo, journaliste investigateur renommé dans les années cinquante à Sophiatown, quartier symbolique de la résistance culturelle à Johannesburg. Il travaille dans un magazine noir à la mode, Drum, véritable arme médiatique à l'époque. Durant cette période, toute une génération d'auteurs, de critiques, de musiciens et de journalistes pointus Sud Africains, ont émergé et se sont exprimés dans cette résistance. Henry Nxumalo a risqué sa vie en dénonçant les conditions de traitement des Noirs qui ont vécu et travaillé pendant ces années de ségrégation, malgré le harcèlement constant des autorités ». Khouloud Amraoui