La certitude vacille. Un croche-pied par-ci, un « uppercut » par-là, et c'est le flou intégral. Une absence. Qu'est-ce qui s'est passé entre l'instant d'avant et celui d'après? Une certaine inconscience des choses. D'avant la conscience d'un coup « foireux ». Croire ou ne pas croire? Un ange passe... Ali Laârayedh à la télé, face à Samir El Ouafi, on peut se la repasser en boucles l'émission, on en sort avec le même constat: le culot, ça vous paie. Lorsqu'on y croit soi-même qui plus est, l'immaculée conception pourra aller se rhabiller, parce qu'ici en l'occurrence, elle risque fort de rater son casting. Elle devra aller voir ailleurs si elle y est vraiment. Ou se refaire une beauté. Blanc comme neige. Ça laisse rêveur... Les chemins de l'enfer... etc, jusqu'à plus soif, c'est lassant comme un long fleuve tranquille. Et c'est déjà éprouvé. D'accord, à son actif, la prison, ce ne fut pas une sinécure. On compatit. On peut. C'est humain. Mais pour le reste... Les tirs à la chevrotine à Siliana, l'exfiltration d'Abou Iadh de la mosquée « El Fath », l'épisode navrant de l'ambassade américaine, et tutti quanti, comme une lettre à la poste, ça décoiffe. Et ça laisse hagard. Voire plus si affinités. Comme un agneau tout juste sorti du ventre de sa mère. Ce n'est pas de sa faute, il est né comme ça. Bref, il n'y est pour rien! Son parti « éponyme » non plus dans la foulée. Réponse à tout. Imperméable et lisse sous une gestuelle aux antipodes. Non, il n'y aurait jamais eu anguille sous-roche. Oui, il plaide non coupable pour tous les faits qui lui sont reprochés. Nous avons eu tort sur toute la ligne et il faudra faire son mea-culpa pour ne pas mourir idiot. En fait de mea-culpa, la liste est à rallonges. Le décompte risque d'être long...