Le Palais des Congrès de Zurich a abrité lundi dernier le traditionnel gala devant récompenser les meilleurs footballeurs de l'année 2015. Un gala que la FIFA a perpétué depuis l'année 1956. L'hégémonie de la compétition espagnole Commençons par la meilleure équipe du monde plébiscitée par une pléiade de techniciens sollicités d'un peu partout dans le monde du football. Un onze composé dans sa majorité de joueurs évoluant au sein des deux équipes espagnoles du FC. Barcelone et du Real de Madrid auxquels sont venus s'ajouter ceux de Pogba le milieu de la Juventus de Turin et Neuer le gadien du Bayern de Munich. Neuer – Da Silva – Marcello – Ramos – Dani Alvès – Iniesta – Modric – Pogba – Messi – Neymar – Ronaldo. Un bilan impressionnant Le footballeur argentin a été sacré meilleur footballeur de l'année 2015 pour la cinquième fois depuis qu'il porte les couleurs du FC. Barcelone. Un sacre attendu par toute la planète foot au vu de son impressionnant parcours tout le long des douze mois de l'année écoulée. Le championnat et la coupe du Roi en Espagne, la ligue européenne et la super coupe de l'UEFA, la coupe du monde des clubs au Japon et une finale perdue devant le Chili au terme de la Copa America. Un bilan impressionnant pour un joueur auteur de 48 buts qui a laissé loin derrière lui Cristiano Ronaldo le buteur du Real de Madrid et Neymar l'autre joueur du FC. Barcelone. Cinq sacres ; un record qui ne sera pas battu de sitôt d'autant plus que le prodige argentin aura encore son mot à dire dans le court terme. Luis Enrique et Carli Lioyd Le FC. Barcelone, c'est également son entraîneur Luis Enrique qui, après une saison 2013-2014 mi-figue, mi-raisin, a conduit vers les sommets l'équipe catalane la saison d'après celle qui vient de s'écouler. Lui Enrique a devancé Pep Gardiola l'entraîneur du Bayern de Munich et Jose Sumpaoli l'entraîneur qui a conduit l'inattendu Chili au sacre de la Copa America en 2015 à Santagio. Le prix Ferenc Puskas, l'ex-célèbre gaucher de l'équipe nationale de Hongrie des années 50 -60, est revenu à la Brésilienne Carli Lioyd. R. B. A Messi «Ce n'est pas facile d'en décrocher cinq» C'est devenu une habitude.Lundi dernier, Lionel Messi s'est vu décerner son cinquième FIFA Ballon d'Or. Il a vécu un moment très particulier en recevant son trophée. "C'est beaucoup d'émotion, comme je l'ai dit sur scène. Remporter ce prix est très spécial. J'ai passé deux ans à voir un autre le gagner et aujourd'hui, je le tiens de nouveau entre les mains. Ce n'est pas facile d'en décrocher cinq. Il faut toujours rester au top niveau." À 28 ans, après avoir devancé Cristiano Ronaldo et son coéquipier Neymar, la Pulga peut prendre du recul et constater que bien des choses ont changé entre 2009, année de son premier FIFA Ballon d'Or, et janvier 2015, époque où les rumeurs le voyaient quitter Barcelone pour rejoindre le championnat anglais. "Le football évolue tout le temps", explique-t-il. "En 12 mois, tout a changé. C'est pourquoi il faut avancer posément. Le mieux, c'est de rester tels que nous sommes aujourd'hui, plus sereins et plein d'espoir. Avec l'envie de faire aussi bien qu'en 2015." Avant de partir, Messi a rendu hommage à Wendell Lira, lauréat du Prix Puskás de la FIFA qui récompense le plus beau but de l'année. "Il l'a mérité", a-t-il estimé. Il a également remercié "tous les gens qui m'aiment et qui me suivent à Barcelone, en Argentine et dans le monde entier. Je partage ce prix avec ceux qui me veulent du bien".