Les six jeunes hommes qui ont comparu libres ,devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, sont accusés d'enlèvement, détournement et viol par la violence d'une mineure, ainsi que de sa séquestration illégale. Ces derniers ont nié les faits incriminés, car les policiers ne les ont pas arrêtés en flagrant délit. Les faits ont éclaté suite à la plainte du père de la victime qui a déclaré à la police que sa fille se trouvant à l'hôpital Charles Nicolle avait été enlevée par des inconnus et qu'elle avait disparu. Les agents de la brigade criminelle sont parvenus à trouver la jeune fille abandonné dans une ferme à El Khlidia du gouvernorat de Ben Arous. C'est elle qui avait déclaré que c'était les jeunes hommes en question qui l'avaient enlevée et séquestrée, en donnant leurs signalements à la police. Devant le tribunal, l'avocat de la défense a demandé l'acquittement de ses clients pour défaut de preuve. Toutefois, le substitut du procureur de la République a demandé dans sa réquisition, l'application stricte de la loi. Après délibérations, le tribunal a condamné les accusés à la peine de 14 ans de prison. Ils pourront cependant rester libre en faisant appel du jugement, étant donné que l'exécution immédiate n'est pas prononcée. A.N. IVG sur une mineure: Mandat de dépôt contre un médecin et un anesthésiste Dans une déclaration accordée à Jawhara FM, l'adjoint du procureur de la République auprès du tribunal de première instance de Mahdia, Mohamed Ben Hasan, est revenu sur l'affaire du médecin ayant pratiqué une IVG sur une mineur. Selon ses dires, il s'agit d'une adolescente âgée de 17 ans qui s'est enfuie de son domicile familial après avoir découvert qu'elle était enceinte. Un infirmier, qui travaille à l'hôpital de Mahdia, l'a hébergée chez lui secrètement. L'infirmier en question a voulu pratiquer cette interruption de grossesse à l'hôpital Taher Sfar. Suite au refus de l'administration de l'établissement hospitalier, l'infirmier a eu recours à un médecin qui a accepté de le faire dans son cabinet. Par ailleurs, l'adjoint du procureur de la République a précisé que la jeune fille n'était pas à son sixième mois de grossesse, comme annoncé précédemment par certains médias. La jeune fille était à son premier mois de grossesse (1 mois et 25 jours). Ainsi, on ne peut plus parler d'homicide, a-t-il expliqué. Un médecin, un infirmier ainsi qu'un anesthésiste ont comparu devant le ministère public de Mahdia, a-t-il ajouté, soulignant qu'un mandat de dépôt e a été émis à l'encontre du médecin et de l'infirmier, tandis que l'anesthésiste a été maintenu en état de liberté. L'enquête est toujours en cours afin d'identifier le père de l'enfant. Erreur médicale ? Un citoyen s'est dirigé vers le siège de Jawhara FM à Sousse, après avoir quitté hôpital Farhat Hached, transportant avec lui le cadavre de son fils. Le jeune homme a déclaré que suite à une erreur médicale qui a ôté la vie à son fils, âgé de 2 ans et 8 mois « J'ai emmené mon fils hier à l'hôpital Farhat Hached avec plus 40 degrés de fièvre et des vomissements répétitifs. Il avait des tâches bleues sur tous le corps », a-t-il déclaré, ajoutant « Le pédiatre lui a administré une importante dose d'antibiotiques et m'a demandé de le ramener à la maison ». Le père a précisé que le médicament administré était trop puissant pour un enfant de 2 ans et 8 mois, ce qui a causé sa mort rapide. En réponse à ces déclarations, le directeur de l'hôpital Farhat Hached a confirmé la version fournie par le père de la victime, tout en niant que le médicament administré représente une erreur médicale. Le chef de sécurité touristique de Nabeul poignardé au bras par des délinquants Des délinquants ont agressé, dernièrement, le chef de l'unité de sécurité touristique à Nabeul, en le poignardant au niveau du bras à l'aide d'une arme blanche. L'agression a eu lieu quand le chef de l'unité a tenté d'intervenir pour empêcher une opération de braquage impliquant 3 personnes armées de couteaux. Malgré sa blessure, le chef de l'unité sécuritaire a pu arrêter l'un des délinquants alors que les deux autres ont réussi à s'enfuir. Arrêtés quelques heures plus tard à Dar Chaâbane, grâce à vigilance des agents de la brigade criminelle. Ils ont été déférés au procureur de la République qui a ordonné l'ouverture d'une enquête et les a placés sous mandat de dépôt. Les causes de cette attaque restent pour le moment inconnues, mais seront bientôt révélés par l'enquête.