chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis qu'ont comparu dernièrement quatre jeunes hommes accusés de trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Les faits ont éclaté au grand jour, lors de l'interpellation de l'un d'eux, à Boumhel, alors qu'il se dirigeait avec sa voiture vers la capitale, et dans laquelle les agents de la brigade de lutte contre les stupéfiants ont saisi 9 kilos de Zatla. Il déclara, lors de son audition, qu'il s'était procuré la marchandise auprès de deux individus de nationalité algérienne, qu'il rencontra à la frontière,ajoutant, qu'il devait la remettre à deux autres personnes qui l'attendaient dans un hôtel à Tunis. Il s'est avéré être un récidiviste, qui fut condamné auparavant pour des affaires de trafic de stupéfiants à 8 ans de prison, et qu'il a bénéficié de la dernière loi d'amnistie générale, pour sortir de prison. Ce fut en 2008 qu'il eut le premier contact avec les algériens puis il fit la coordination avec le reste de la bande. Or parmi celle-ci se trouve son frère qui nie être au courant de cette activité. Ce qui a été confirmé par son aîné qui a même déclaré qu'il l'avait contacté la veille de son arrestation afin de s'enquérir de sa situation. Quant aux deux autres inculpés, ils ont à leur tour, nié tout trafic de stupéfiants, déclarant qu'ils étaient de simples consommateurs. Le procureur a requis le renvoi de l'affaire dans l'attente du résultat de ladite expertise sur les accusés afin de déterminer s'ils accros de stupéfiants et de déterminer le degré de dépendance chez chacun d'eux. Ce qui éclairera le tribunal sur leur situation de trafiquants ou de simples consommateurs. L'affaire a été renvoyée à l'audience du 26 février prochain.