* Hédi Djilani, président de l'UTICA met en exergue la philosophie du libéralisme économique adapté à la réalité tunisienne et basé sur une politique sociale privilégiant le dialogue L'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), a réuni, hier, un Conseil national extraordinaire, à l'occasion du vingtième Anniversaire du Changement. Les industriels, commercants et artisans ont été très nombreux à assister à ces assises présidées par M.Hédi Djilani , Président de l'Organisation patronale qui , dans un discours prononcé à cette occasion a rappelé , que le Changement du 7 novembre 1987 a inauguré une nouvelle étape de l'histoire de la Tunisie , riche en réalisations et en succès, dans tous les domaines, au profit de toutes les régions et de toutes les catégories. Il a réaffirmé la détermination des hommes d'affaires tunisiens à relever les défis de la croissance et de l'emploi. Il a rappelé aussi que l'UTICA a été au premier rang des forces vives du pays ayant soutenu l'initiative du Changement, étant persuadée que le Président Zine El Abidine Ben Ali est le leader qu'il faut pour propulser la Tunisie vers un lendemain meilleur soulignant la conviction du Président de la République que l'intérêt porté au dossier économique est la meilleure voie pour ouvrir de larges perspectives devant une stratégie nationale de développement aux objectifs clairs qui fait de l'être humain l'outil de base et l'objectif principal du développement. Il a encore indiqué qu'il est du droit des Tunisiens d'être fiers de voir la Tunisie du Changement faire partie du nombre restreint des pays qui ont réussi à concilier entre les dimensions économique et sociale du développement, à enraciner la culture de la solidarité et de l'entraide entre les différentes régions, à initier un système de développement basé sur les valeurs de la justice et de l'égalité, à consacrer les droits de l'homme dans leur sens global, à renforcer les droits de la femme et à accorder un grand intérêt à l'enfance en tant que pilier de l'avenir. M. Hédi Djilani a réaffirmé la très forte adhésion de l'UTICA et de tous ses membres , tous corps de métiers confondus, au Programme présidentiel « La Tunisie de demain » et leur engagement à s'en inspirer dans toutes leurs actions tendant à créer des richesses et des emplois et à promouvoir l'investissement, dans un climat de concorde sociale et de prospérité partagée. Ces professions de foi dont le patron des patrons s'est fait l'interprète reflètent, en fait, l'attachement des hommes d'affaires et investisseurs tunisiens aux choix économiques véhiculés par le Changement et qui reposent essentiellement sur un libéralisme économique adapté à la réalité tunisienne autant que sur une politique sociale dont les ressorts premiers sont le dialogue, la solidarité et la cohésion entre toutes les composantes de l'appareil de production. A la vérité, les industriels , commerçants et artisans tunisiens ont bien raison de dire, en chœur, tout le bien qu'ils pensent des innombrables et audacieuses mesures prises en faveur de l'Entreprise, qui, dès l'aube du Changement, a récupéré tous les outils et les moyens de sa réhabilitation pour être en état de contribuer à l'essor général et de s'intégrer du mieux qu'elle peut dans les circuits internationaux à l'enseigne de la mondialisation. En se reconnaissant dans l'UTICA et son président, M.Hédi Djilani , les hommes d'affaires tunisiens, s'inscrivent dans une ligne économique qu'ils savent passante et en parfaite articulation avec leurs attentes et leurs ambitions, au moment ou, dans une architecture mondiale marquée par une concurrence exacerbée et par des mécanismes de sélection naturelle, ils savent, plus que quiconque, que pour tenir et survivre, il est indispensable de se prévaloir de solides avantages comparatifs et surtout, être tout simplement performant et excellent. Il s'agit d'enjeux qui requièrent de la part de l'UTICA et de ses affiliés autant d'enthousiasme que d'intelligence et surtout un surcroît d'énergie, toutes qualités , très remarquables chez les hommes d'affaires tunisiens. Ceux qui ont assisté au Conseil national de l'Organisation patronale ont pu s'en rendre compte.