Hamdi Mazhoudi, âgé de 33 ans est un talentueux artiste peintre. Diplômé de l'Ecole des Beaux Arts, ce jeune homme ne peint que les femmes n'y trouvant que majesté et magnificence. Avec l'approche du vernissage de sa nouvelle exposition, Hamdi Mazhoudi se livre au Temps pour une brève interview. Le Temps : Racontez-nous votre parcours Hamdi Mazhoudi : J'ai vécu toute mon enfance et mon adolescence à Teboursouk. J'ai fini par intégrer la capitale, Tunis pour suivre les études que je voulais, la peinture. En 2008, j'ai eu mon diplôme de l'école des Beaux-arts spécialité Arts plastiques. En 2009, j'ai irejoint le journal en langue arabe, Essabah, en tant que caricaturiste. Entre temps de 2007 et 2012, grâce à feu Hechmi Ghachem, un homme que je décrirais comme une icône, fut le premier à m'initier dans le monde et la réalité de la peinture, m'offrant la chance de vivre une expérience riche à l'Espace Bouabène des Arts. Ce qui m'a permis de m'ouvrir et de connaitre des peintres, je citerai Olfa Jegham ou encore Lamine Sassi. En 2014, changeant de cap mais toujours dans le même groupe Essabah, je passe au journal le Temps pour mener le même boulot. Comment décrirez-vous vos peintures ? La peinture est définie par la peinture. Je ne pourrais jamais la décrire. A mon sens, la peinture est un art que chacun perçoit et pratique à sa manière. Ça n'a jamais été une science exacte ce qui fait que la vision et la perception changent d'une personne à une autre. Certes, il y a un thème qui englobe la toile, des couleurs, des traits tout cela peut être analysé et examiné par les critiques d'arts. Ces derniers peuvent parfois même exprimer et distinguer des choses que le peintre, maître de sa peinture, n'aurait pas insinué. Je trouve que la peinture doit être appréciée comme elle est. Quels sont vos projets d'avenir ? Ma prochaine exposition à l'espace El Teatro s'intitule ‘'rêve-femme''. Le vernissage aura lieu mardi prochain, le 15 mars et se poursuivra jusqu'au 28 du même mois. J'exposerai individuellement une vingtaine de toiles toujours sur le même thème, de la femme et ses merveilles, et du rêve qu'elle libère. Une beauté proche de l'onirique. Le thème sur le quel je travaille et sur le quel j'ai toujours travaillé est la femme, plus précisément le corps de la femme. Elle est somptueuse et aphrodisiaque. A mes yeux, tout ce qui comporte la beauté, est une femme. Elle est la source primaire. Le mystère que la femme dégage m'a toujours guidé vers un autre monde de fantasmes ou de réalité que je ne saurais exprimer qu'à travers la peinture.