Si l'on tient compte de la différence de statut et de standing entre les deux équipes ( ESS, première en compétition locale, bien titré sur le plan africain, OCK lanterne rouge en Botola marocaine avec un palmarès des plus modestes), on pouvait s'attendre avant le match d'Agadir à ce que le géant sahélien allait bouffer son vis-à-vis marocain avec facilité. Or tout autre fut la réalité. On a vu une équipe marocaine courageuse voire téméraire, bien animée pour menacer la cage de Zied Jebali mais manquant visiblement d'inspiration et surtout de clairvoyance. En face en revanche, l'équipe sahélienne fut mal organisée, maladroite en phase de concrétisation et surtout manquant de motivation. Pour autant la bande de Benzarti parvient à ouvrir la première le score, mais faute de lucidité dans la finition les étoilés manquèrent l'occasion ( plus d'une) d'aggraver le score pour s'assurer d'une qualification dés le match aller. Chose que l'adversaire a su exploiter pour égaliser sur une bévue du gardien Zied Jebali sur une sortie hasardeuse. Bref un résultat positif, certes à l'extérieur, mais qui ne doit pas rassurer pour autant staff technique et joueurs, car tout simplement l'Etoile pouvait faire mieux. C'est dire si les choix tactiques effectués et le rendement des joueurs n'étaient pas des meilleurs. ESS : Loin du compte Collectivement mal en point, les individualités n'ont pas brillé non plus. D'habitude on arrive à extraire du lot quelques exploits individuels qui restaure un peu l'équilibre général, mais là c'était peine perdue. Et même après le but d'égalisation marocaine, les étoilés n'avaient pas le cœur à l'ouvrage. On se demandait alors comment eu égard à la faiblesse de rendement de certains (Dramé, Kom, Ben Amor, Akaichi etc.... à un degré moindre Bangoura) le coach ne saisissait pas la balle au rebond pour insufler un sang nouveau avec des talents qui en demandent qu'à être testé. Les Aouichi, Amri et autre Ben Aziza, sont tout aussi talentueux que leurs camarades qui commencent à accuser le coup. Alors pour une bonne et efficiente gestion de l'effectif, Monsieur Benzarti pensez au reste de l'effectif, surtout qu'il offre d'autres et peut-être de meilleures solutions. Sait-on jamais ? OCK : Avec les moyens du bord . Lanterne rouge du championnat local, au palmarès modeste sur le plan africain, les olympiens de Khouribga n'était pas à proprement parler une foudre de guerre. Recroquevillée sur elle-même d'entre de jeu, l'équipe de Karim Zouaghi, un coach intérimaire, évoluait sur par contre rapides en jouant dans le dos de la défense étoilée. Saufque cette dernière en jouant la ligne, ils ont pu échapper parfois avec la complicité de l'arbitre assistant aux assauts des avants marocains. Cette option de jeu n'était pas très payante le match durant sauf sur une occasion où sur une sortie hasardeuse du gardien étoilé Jebali, Sidibé parvient à tromper la défense de l'ESS en égalisant un quart d'heure après la pause. L'Etoile en fait, alternait dans le match le bon et le mauvais jeu. Mal positionnés sur le terrain, les coéquipiers de Lahmar sont pris à la gorge par la rapidité et le jeu à une passe des marocains. En fait, l'absence d'un véritable maestro sur le terrain a impacté sur la qualité du jeu de l'équipe sauf peut-être dans le dernier quart d'heure quand Lahmar a avancé d'un cran pour menacer la cage adverse.