Petit test d'application (huis-clos) cet après-midi, l'occasion du reste pour le coach de l'ESS Faouzi Benzarti pour peaufiner les derniers détails quant à l'option tactique choisie pour le face à face de demain Enyimba –ES. Il est fort probable que le Onze rentrant soit ainsi formé : Belbouli, Naggez, Ghazi, Jemel, Boughattas, Kom, Ben Amor, Lahmar, Brigui, Msekni, Akaichi. Ben Amor avec le groupe Donné non partant au début à cause de sa blessure, finalement Amine Ben Amor et après des examens plus précis qui ont révélé le caractère moins grave de l'entorse, a été dépêché avec le groupe qui s'est envolé hier pour Port d'Harcourt au Nigéria. Il va sans dire que pour Faouzi Benzarti, la présence de Ben Amor au sein de l'équipe donne davantage d'équilibre à la formation rentrante et plus d'assise au compartiment du milieu dont le rôle sera nécessairement primordial face aux nigérians. S.S Ridha Charfeddine s'adressant aux supporters : «La réussite de l'Etoile est l'affaire de toutes ses composantes» Dans un exercice qu'il affectionne particulièrement Ridha Charfeddine, le président de l'Etoile dans son style habituel s'est adressé au public de l'ESS pour envoyer quelques messages. D'abord, le timing ? Pour le président de l'ESS «comme vous le savez le mois d'avril correspond généralement à l'entame d'une période cruciale aussi bien en compétition locale que continentale. Aussi, j'estime qu'il est de mon devoir de rappeler au public du club que l'ESS est avant tout une école de valeurs, qui a une histoire, une culture donc une image qu'il convient de préserver et de ne pas l'entacher ». Par conséquent «pas question de répondre aux provocations, parce qu'il en y aura particulièrement en cette étape de vive concurrence et d'intense compétition. Notre public doit éviter les attaques de dénigrement et les dérapages verbales dans sa démarche d'encouragement de son équipe. Nous nous devons, dira Charfeddine, de rester humbles et exemplaires pour préserver notre unité, et notre solidarité ». Car poursuit-il « la réussite d'un club n'est pas l'apanage d'un joueur, d'un membre du staff ou même du président du club, c'est une chaîne complète où tout un chacun assume ses responsabilités jusqu'au bout. Alors pas question de se disperser ». Le président étoilé reconnait que « jusque-là le comportement de notre public a été exemplaire et j'aimerais que cela continue surtout en cette période où l'équipe sera sûrement exposée à des incidents , voire des attaques ». Confortant son analyse, Charfeddine ajoutera « voyez-vous pour glaner des titres on se doit de rester solidaires, à l'évidence ce n'est pas avec des crises que les titres sont remportés ». Répondant à certaines interrogations d'un public parfois impatient, le président s'est voulu direct en invoquant le centre de formation du club pour lequel il considère « qu'en faisant appel à un grand technicien Philippe Goubet et son assistant , nous avons voulu donner de nouveau au centre sa vraie vocation de centre de formation des jeunes comme cela a été le cas dans le passé. Source de financement de l'activité du club, le centre constitue l'un des principaux postes dans le budget du club. Tout cela rentre dans le cadre du développement et de l'amélioration des recettes du club comme la boutique ou le sponsoring etc... » et d'ajouter «en remettant à neuf deux des quatre stades du complexe du club nous cherchons inéluctablement à garantir les meilleures conditions de travail pour les jeunes. Certes ce n'est pas mais nous n'avons de cesse de veiller à la bonne marche du club et cela ne concerne pas seulement la section football, toutes les autres sections sont concernées et je veille personnellement à ce que les choses aillent au mieux ».Mieux cet élan de solidarité entre les dirigeants a été salué par le président lorsqu'il a parlé de la parfaite disponibilité d'un ancien dirigeant, Ridha Ghozzi, « qui n'a de cesse d'apporter par son expérience sa contribution à la bonne marche du club ». En conclusion, Ridha Charfeddine s'est montré plus cacique pour rappeler à certaines franges du public qui «n'hésitent pas d'être critiques sans jamais apporter le soutien qu'il faut. Savez-vous dans un moment de feinte colère que mise à part les 130 000 D qui sont rentrés dans les caisses, plus un seul centime n'est arrivé à la caisse du club. Alors de grâce, même si certains ne veulent pas aider au moins qu'ils se montrent moins critiques envers ceux qui consacrent toutes leurs énergies pour lu club. Je veux bien continuer à soutenir le club mais que l'on se montre plus magnanime envers le BD ». Bref, c'est dans un esprit de conciliation et de solidarité que Ridha Charfeddine a voulu anticiper sur certains incidents qui pourraient caractériser cette étape décisive et cruciale de la compétition. «L'évaluation ? C'est pour plus tard» finira par lâcher.