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Il a bénéficié d'une liberté totale. Ses déclarations sont, pour le moins, surprenantes Réplique de Ridha Charfeddine (Pdt de l'ESS) aux accusations de Faouzi Benzarti
Héritant d'une situation financière relativement difficile, Ridha Charfeddine, le nouveau président de l'ESS , se veut réaliste avant tout. La difficulté de la tâche nécessite de procéder à des coupes dans les dépenses pour préserver les acquis du club. Plus question de « vivre à crédit ». Alors, il ne passe pas par quatre chemins, « l'Etoile doit faire la politique de ses propres moyens ». Quitte même à déplaire à une partie du public, l'important est de sauver le club pour des lendemains sûrement meilleurs. Alors en attendant, la politique de rigueur est de mise. Procédant à coup de compte prévisionnel de dépenses et de rentrés d'argent, Ridha Charfeddine entend avec son comité directeur donner le maximum de soi tant la volonté y est. Cependant, il n'entend nullement faire le chemin tout seul. Toute la famille de l'Etoile doit y contribuer. C'est à ce prix que le club se relèvera. De tout cela et d'autres, Ridha Charfeddine avec sa spontanéité mais sans détour a bien voulu nous entretenir .
Qu'avez à riposter aux propos de Faouzi Benzarti qui prétend que l'actuel bureau directeur de l'ESS s'est ingéré dans ses affaires techniques et donc il s'est comporté avec amateurisme ? Nous sommes étonnés de ce qu'avance Faouzi Benzarti pour justifier son attitude et sa manière de procéder , pour le moins très légère. Concernant le fait que nous nous sommes comportés avec lui avec amateurisme, nous laisserons le soin aux personnes compétentes pour apprécier et faire la part des choses. En revanche pour ce qui est du fait que nous nous sommes ingérés dans ses « affaires techniques » nous sommes également surpris de telles déclarations. Comment peut-il en être ainsi alors que nous sommes là depuis à peine trois ou quatre semaines. Depuis notre arrivée à la tête du club nous nous sommes fixés comme règle de conduite de ne pas intervenir dans ce domaine technique, nous n'y avons pas la compétence nécessaire. De fait Benzarti a bénéficié durant toute cette période d'une liberté totale tant pour former ses équipes, programmer ses entrainements, que convoquer ses joueurs. Mieux encore, c'est lui même qui a programmé le dernier stage à Monastir. Je suis en mesure de dire que la seule fois que l'ex-entraineur a outre passé ses prérogatives, c'est lorsque nous avons appris lors d'une réunion du BD à Tunis, qu'il a engagé l'équipe pour un match amical alors que le CD et le président de la section n'étaient même pas consultés. Il va sans dire que dans le contexte actuel du pays nous sommes tenus à solliciter certaines autorisations même pour des rencontres amicales. Pour cela Faouzi Benzarti n'a pas jugé utile d'en faire part aux premiers responsables du club, ce qui est inapproprié, voire intolérable. Pour autant si nous avons pris acte nous n'en avons pas tenu rigueur. De surcroit, c'était un vendredi après-midi, nous n'avons pas pu obtenir les autorisations d'usages. Est-ce la raison qui a poussé Benzarti à se délier de ses engagements vis-à-vis du club ? Je laisse le soin à vos lecteurs et au public d'en juger...
«La politique de rigueur» Passons à autres choses. Généralement quand on est élu à la tête d'un club , on vient avec un programme de travail, une équipe et on commence à travailler , la moisson des titres pour après ! Dans votre cas, c'est plutôt l'inverse, vous êtes reçus avec des titres... bref des satisfactions... qu'est-ce qu'il vous reste à faire ?
C'est vrai que les circonstances ont voulu que mon bureau arrive au moment où certaines sections ont emporté des titres, c'est tant mieux pour le club. Mais je dois avouer que ces fruits sont à attribuer à l'action de mes prédécesseurs. Cela dit, il reste beaucoup à faire à l'Etoile. Vous savez c'est un immense chantier à entreprendre si on veut que l'Etoile du Sahel retrouve sa place parmi les grands clubs de ce continent. La tâche est énorme, certes passionnante mais très certainement difficile. Le bureau actuel entend se donner les moyens pour y parvenir, l'esprit et la volonté y sont , mais disons-le clairement il faudra consentir beaucoup d'efforts à tous les niveaux financiers, humains etc... Tenez par exemple nous ne pouvons plus nous permettre de vivre à crédit. Aussi, notre manière de gérer le club doit être revue. Dés le début de la prochaine saison , nous allons procéder autrement en établissant un prévisionnel de nos dépenses pour toutes les sections du club. Corrélativement, un prévisionnel des rentrées d'argent doit être également pris en considération, faute de quoi le club risque de ne pas trouver son chemin. Le gouffre financier est désormais insupportable compte tenu du peu de soutien, et d'absence de recettes régulières. Dés demain, nous allons avoir un prévisionnel pour la prochaine saison ( toutes sections confondues) sur lequel nous allons pouvoir travailler et tenter en même temps d'équilibrer nos comptes. Il n'y a pas de secret pour nous soit il s'agit d'augmenter nos ressources, là il faut trouver la source, soit porter des coupes dans nos dépenses. Je ne vous cache pas nous allons nous y prendre des deux côtés afin de retrouver l'équilibre financier du club. Jusque-là l'Etoile n'a pas de visibilité financière tant le déficit est conséquent. Donc nous n'avons pas le choix sinon de revoir nos méthodes de gestion de travail avant de parler de quoique ce soit. Le trésorier du club, Ma Zarrouk avec ses compétences reconnues d'expert s'y est attelé à la tâche. Nous ne manquerons point de communiquer ce prévisionnel à tous les adhérents et donateurs du club afin que tout un chacun sache de quoi cela tourne. Nous sommes à un moment crucial où le club doit vivre selon ses propres moyens et faire la politique de ses moyens. Pour tout dire l'ESS en a pour une année voire deux à vivre « serrée » pour pouvoir digérer cet endettement et s'en sortir. La bonne gouvernance doit être la règle à présent, ce qui impose de toute évidence certaines coupes budgétaires.... La réalité est bien là.
Mis à part la section football, les autres sections vous ont déjà donné quelques satisfactions En contrepartie est-ce qu'elles vont bénéficier d'un peu plus d'attention de la part du bureau directeur ?
Autant dire, sans pour autant toucher à l'activité des sections, celles-ci doivent aussi revoir ses propres méthodes de gestion. Là aussi, il faut revenir à des proportions plus raisonnables. Comment peut-on accepter qu'une section comme du Handball avec un budget de près d'un million de dinars puissent elle se contenter d'un seul titre fut-ce continental ? Avez-vous une idée du niveau du budget de l'AS Hammamet qui nous a battu lors de la dernière finale, guerre plus de 200 mille dinars ! L'équilibre financier est à la base également de la réussite d'une section de sport.
Bref, le bureau directeur ne peut cacher la vérité et la réalité de la situation aux adhérents du club. Chacun doit assumer sa part de responsabilité à quelque niveau que se soit. L'important je le crois que tout la famille étoilée se solidarise avec ses dirigeants pour redonner à l'Etoile sa brillance .
«L'Etoile ne peut plus se permettre de vivre à crédit» Adel Chedly lourdement sanctionné Adel Chedly vient d'être lourdement sanctionné par le bureau de l'Etoile du Sahel. Après avoir manqué le stage de Monastir, le milieu du terrain de l'Etoile a été sanctionné d'une amende de 28 mille dinars 500. Son coéquipier Issam Jebali qui a manqué le premier jour du stage a écopé d'une amende de 350 dinars en plus d'un blâme.