2,3 milliards de dollars. C'est le volume que la diaspora tunisienne à l'étranger a transféré en 2015. D'autre part, c'est le total des fonds envoyés par les migrants tunisiens à travers le Monde. Dans l'ensemble, les travailleurs immigrés d'origine tunisienne procurent au pays 5% de son PIB. C'est ce que révèle le dernier rapport de la Banque Mondiale sur les migrants et les transferts de fonds à travers le monde. Un rapport baptisé « Migration et transferts de fonds : Développements récents et perspectives », où la Tunisie figure en deuxième place à l'échelle maghrébine après le Maroc. La Tunisie devance même l'Algérie dont la diaspora est 5 fois plus nombreuse que la nôtre. 6ème place Dans ce contexte, les Marocains sont les plus assidus à transférer le plus de devises dans leur pays d'origine avec 6,4 milliards de dollars envoyés en 2015. Au niveau de la région Mena, le Royaume Chérifien occupe le 3ème rang derrière l'Egypte et le Liban avec des transferts respectifs de 19,7 milliards de dollars et 7,2 milliards de dollars. D'après ce même classement, la Tunisie se trouve au 6ème place derrière les trois pays précités et surtout devancée par la Jordanie avec 3,8 milliards de dollars et le Yémen avec 3,4 milliards de dollars. Dans l'ensemble, les transferts destinés à la région MENA se chiffre pour l'année 2015, à 50,3 milliards de dinars. D'après, les mêmes données fournies par le rapport, disponible sur le site web officiel de la Banque Mondiale, le volume total des envois de fonds des 250 millions de migrants est en stagnation, enfin presque. Tout au long de l'année dernière, le monde a connu le transfert de 581,6 milliards de dollars contre 592 milliards de dollars en 2014. Cette légère baisse telle qu'elle est expliquée par le rapport incombe à la baisse des prix de pétrole la dépréciation de l'euro suivie par une appréciation du dollar. Les analystes de la BM spécifient que les transferts des fonds des travailleurs migrants représentent la première forme d'aide publique au développement dans le monde. Ces transferts dépassent largement les aides fournis par les pays développés tels que les Etats-Unis. L'ensemble des transferts de fonds des travailleurs migrants, dépasse également la totalité des investissements directs des entreprises dans les pays en développement.