Renvoyer une enseignante pour si peu de choses, franchement, cela nous en bouche un coin ! De fait, elle aurait dû le malmener un peu plus ce môme, histoire de bien lui remonter les bretelles. Et alors elle lui a amoché un oeil : c'est juste une façon de lui montrer l'étendue de son affection. Ne dit-on pas : « Qui aime bien, châtie bien ? ». Cela n'est pas tombé dans les oreilles d'un sourd. Euh, d'une sourde ici en l'occurrence. Il fallait, au contraire la récompenser pour son geste héroïque. Une médaille, quelque chose dans le genre, pour bien marquer le coup et montrer, ce faisant, qu'une enseignante, fut-elle une remplaçante, peut toujours donner l'exemple en matière de pédagogie de l'éducation. Quel panache ! Dans tout ça, il paraît que les médias ont exagéré l'ampleur des dégâts, et que ça ne va pas plus loin au fait. En réalité, elle n'aurait pas « crevé » un oeil à son élève, elle aurait juste eu un geste déplacé, qu'elle pensait sans conséquences. Pas de quoi en faire un plat, et rameuter les pompiers. Ni la maréchaussée du reste. Vilain ministre : il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère non plus ! La licencier ? C'est abuser comme dirait l'autre ! Il faut, au contraire la remercier. Justement, c'est ce qu'il a fait, son ministre de tutelle. Mais à sa façon. Et à notre humble avis, sa façon était la bonne. On ne touche pas aux enfants. Une ligne rouge a été franchie. Il faut assumer l'incartade. Ni plus, ni moins.