Le nombre des stents périmés implantés est de 106 sur un total de 51 mille ressorts implantés durant les trois dernières années Des parties à l'intérieur et à l'étranger ont instrumentalisé l'affaire pour nuire à la bonne réputation du système sanitaire tunisien grâce à ses compétences et à ses talents mondialement reconnues Le système de santé tunisien est un véritable acquis national qu'il est du devoir de tous de laisser à l'écart des polarisations politiques et des calculs étroits Le président de la Fédération nationale de la santé relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, le Dr Boubaker Khézama, a indiqué, lors d'un point de presse au siège de l'UTICA, hier à propos de l'affaire des stents ou ressorts cardiaques périmés, que le dédommagement des malades concernés du préjudice subi pour erreur médicale, sera fait selon ce que décidera la justice saisie du dossier. De son côté, le Dr Khaled Nabli, président de la chambre nationale des cliniques privées, a signalé que le nombre des stents périmés implantés s'élevait officiellement à 106 sur un total de 51 mille ressorts implantés durant les trois dernières années, notant qu'il a été par la suite constaté que deux cliniques à Sfax inscrites dans la liste préliminaire des établissements impliqués et comportant 14 cliniques, n'étaient pas concernées, ce qui ramène le chiffre à 104 et peut être à moins que cela car d'autres cliniques ont été inscrites sur la liste alors que les enquêtes étaient en cours. Il a ajouté que ce point de presse vise à éclairer l'opinion publique et à corriger ce qui a circulé à ce propos, car l'erreur médicale est établie par la justice et cette dernière n'a pas encore dit son dernier mot, soulignant que le plus grand souci de la Fédération nationale de la santé est la réaction des malades à l'intérieur comme à l'étranger, car il est à craindre qu'ils ne viennent à douter de la performance et de la qualité des soins fournis par nos cliniques privées au moment où la Tunisie a pu devenir la première destination médicale en Afrique et dans la région arabe, de sorte que des parties à l'intérieur et à l'étranger ont instrumentalisé l'affaire pour nuire à cette bonne réputation du système sanitaire tunisien grâce à ses compétences et à ses talents mondialement reconnues. Il a noté que ce point de presse a été organisé après l'accomplissement des investigations indispensables et la connaissance des avis des sociétés savantes et médicales en Tunisie, en Europe et dans le monde, ainsi que ceux des laboratoires pharmaceutiques tunisiens et étrangers, expliquant que le résultat de tout ceci a été que les ressorts périmés ne présentent pas un risque pour la santé, dans la mesure où le dépassement de la date de validité dans ce cas en particulier signifie seulement une perte d'efficacité de l'ordre de 15%, outre que la période de validité est approximative et peut être prolongée de six mois. Dans ce même contexte, le Dr Boubaker Zékhama, président de la Fédération nationale de la santé, a affirmé, néanmoins, que la Fédération et la chambre nationale des cliniques privées estiment que quoique le nombre des ressorts périmés soit minime par rapport au nombre total des ressorts implantés, ceci ne justifie pas nullement leur utilisation et que les responsables des cliniques privées ne sauraient le tolérer et ne peuvent pas se dérober à la responsabilité leur incombant pour éviter pareilles insuffisances enregistrés sous la pression du travail et sans le vouloir. Il a qualifié la dénonciation de ces insuffisances de signe de santé de notre système sanitaire qui, a-t-il dit, est un système développé et reflète le progrès de nos établissements sanitaires de sorte que notre système de santé constitue un véritable acquis national qu'il est du devoir de tous de laisser à l'écart des polarisations politiques et des calculs étroits, mais malheureusement, a-t-il dit, des déviations se sont produites dans ce sens, qui ont suscité une crispation chez l'opinion publique et offert l'opportunité à des parties étrangères pour mettre en doute la qualité des prestations de soins tunisiens dans des buts particuliers inavoués. Le Dr Zékhama et Nabli ont estimé que les mesures prises à cette occasion par les autorités étaient hâtives et improvisées et avaient nui à la réputation du secteur comme la fermeture de quelques cliniques privées, disant que les cliniques privées et les structures qui les représentent ont pris connaissance de l'affaire à travers la presse et les organes d'information alors qu'il avait fallu les avertir aussi dès le début pour écouter leurs opinions, ce qui ne s'est pas produit, tandis que de leur part, elles se sont hâtées, aussitôt l'affaire rendue publique, de prendre contact avec le ministre de la Santé publique et les services administratifs compétents afin d'étudier de concert les voies et moyens permettant de surmonter les insuffisances constatées, et c'était dans l'intérêt des cliniques privées engagées depuis des années dans le mise en œuvre de systèmes de qualité en vue d'obtenir des accréditations internationales de conformité aux normes sanitaires.