Le moins que l'on puisse d'emblée c'est que l'équipe sahélienne s'est compliquée la tâche à une semaine du match retour en demi-finale de la Coupe de la CAF au Congo,face au TP Mazembe. Confiante peut-être à l'excès même avant le match, la bande à Benzarti est passée totalement à côté de son sujet. Même si rien n'est encore joué, il reste la seconde manche, mais on voit mal comment les Etoilés pourraient inverser la tendance au Congo . Hubert Velud (Coach TP Mazembe) « Un résultat piège ». Visiblement satisfait, et on le comprend, le coach français du TP Mazembe après le match (1-1) demeure réaliste en affirmant que « ce résultat acquis est un résultat piège dans la mesure où l'ESS ce soir n'a pas montré son vrai visage. Donc, soyons prudents car la prochaine manche sera différente à tout point de vue. Cela étant, la donne aurait pu être différente si mes joueurs ont concrétisé les maintes occasions qu'ils se sont crées. En face l'adversaire, s'il a manqué de réalisme il n'en a pas moins été malchanceux dans certaines de ses actions ». « On a manqué de réalisme avec des joueurs dans un jour sans, ce qui peut arriver. Cela étant le prochain match aura une autre configuration, donc rien n'est définitif » a signalé Montasser Louhichi Depuis plus de deux ans à la tête de l'équipe première, le coach Foauzi Benzarti, a été samedi soir hué par le public en fin de match. En effet, venu en nombre pourtant soutenir son équipe, le public a été surpris par la piètre prestation des siens, laissant entrevoir un manque d'empressement de la part de certains joueurs sur le terrain et surtout des choix tactiques et également de joueurs pour le moins critiques. Bref, si les joueurs étoilés n'ont pas été à la hauteur des attentes du public force est de reconnaitre que la part de responsabilité dans ce demi-échec de l'équipe revient inéluctablement au staff technique et précisément à Faouzi Benzarti. Le président du club Ridha Charfeddine d'habitude réservé dans ses déclarations d'après match n'est pas allé de main morte pour une fois pour « évoquer des erreurs tactiques propres au coach ». Est-ce à dire que l'on pense déjà à l'après Benzarti du côté de l'ESS ? Il est vrai que les clubs en général, passent par des cycles qui ont leurs particularités et leurs exigences. Il est vrai également que l'ESS depuis deux saisons, a vécu sur un rythme suivant une démarche et un état d'esprit que l'on craint fort qu'ils ne soient aujourd'hui en phase avec la prochaine étape. Il est vrai également que pour le changement de changement impose généralement le changement d'hommes, et ce à tous les niveaux.