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Le ministre chargé des relations avec l'ARP a jeté l'éponge
Publié dans L'expert le 22 - 10 - 2015


La corruption : un dossier intouchable !
La démission du ministre chargé des relations avec l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) continue à faire des remous et à alimenter les discussions, surtout pour ceux qui cherchent des preuves autour de l'incapacité du gouvernement Essid de venir à bout ou, du moins, de faire face à la corruption.
Nonobstant le fait que, dans ses déclarations fracassantes lors de sa démission,
Lazhar Akremi avait affirmé qu'il détenait des preuves sur cette corruption qui gangrène les rouages des services de l'Etat, l'ancien ministre dont la démission a été acceptée « froidement » par le chef du gouvernement cherche à expliquer son départ par son incapacité à lutter tout seul et par le fait qu'il veut préserver sa dignité.
Expliquant les raisons de son départ du gouvernement Essid, lors d'une émission à la télévision, l'ancien ministre des Relations avec l'ARP a expliqué qu'il s'agit d'un acte réfléchi pour préserver sa dignité, sa personne et ses capacités intellectuelles. Il a expliqué ne pas avoir postulé au poste de ministre, « parce qu'il était à la recherche d'un emploi » et en tant que député ayant « obtenu le soutien et les voix de plusieurs milliers d'électeurs dans la circonscription de Ben Arous », il avait une réputation et des hommes et des femmes de son parti qui l'aimaient et le respectaient. « Avec tout cela, je pensais pouvoir aider, pouvoir contribuer à faire avancer les choses dans le pays. M. Essid m'avait proposé le ministère des Transports ou celui de la Santé et il m'a clairement signifié que ces deux portefeuilles avaient besoin d'un homme politique comme moi. Finalement, c'était sur le ministère des Relations avec l'ARP que notre choix a été arrêté... Après une dizaine de jours de déblaiement de terrain, je me suis présenté à M. Essid pour déterminer la sphère de mon activité et lui soumettre ma vision sur un ensemble de dossiers – tels que faire de la Wataniya 2, la 2e chaîne nationale, une chaîne parlementaire, faire de la banane un fruit populaire ou faire du panier de la ménagère une priorité de l'action gouvernementale...», a-t-il expliqué.
Il a ajouté avoir très vite découvert que, par exemple, «le dossier du marché parallèle, qui représente 54% de l'activité économique dans notre pays... était intouchable» et que «la contrebande sévit dans les ports et aéroports du pays», que l'éradication de la corruption de l'administration tunisienne requiert une forte volonté politique... et que, sur cette question, il n'y avait de répondant...
Se trouvant «dans l'incapacité de travailler comme je l'entendais et comme je souhaitais contribuer à faire avancer les choses», Lazhar Akremi a donc décidé de quitter la coalition gouvernementale.
Implication de 5 hommes d'affaires et d'un général de police
Toutefois, la Tunisie compte sur des hommes honnêtes et dévoués pour venir à bout des fléaux de la corruption, de la contrebande et du terrorisme qui sont étroitement liés et qui servent à remplir les poches de personnes sans honneur et dont l'argent est l'unique Dieu, même s'ils se cachent derrière la religion pour accomplir leurs forfaits.
La contrebande coûte très cher à l'économie nationale et des moyens importants ont été mis en place pour aider à en venir à bout, surtout qu'elle est étroitement liée au terrorisme.
Les contrebandiers ne se gênent pas pour aider les terroristes à faire transiter des armes et des marchandises de toutes sortes, entre la Libye, la Tunisie et, aussi, l'Algérie.
La campagne menée dans la lutte contre les contrebandiers bat son plein, en Tunisie, et elle a permis de faire tomber deux grands réseaux dont l'un a permis l'arrestation, récemment des six frères de la famille « Wechwacha » à Ben Guerdane, tout en permettant, aussi, d'identifier leurs complices, dont cinq hommes d'affaires et un général de police...
Deux coups d'éclat ont été, ces derniers jours, à l'actif des forces de sécurité tunisiennes, avec la mort d'un baron de la contrebande, « l'empereur des frontières » et l'arrestation des six frères de la famille « Wechwacha ».
Selon le site du journal « Alchourouk », qui rapporte l'information, des appels téléphoniques ont permis de découvrir les relations entre les barons de la contrebande de la famille « Wechwacha » et plusieurs hommes d'affaires influents, dont l'un préside une association de lutte contre la corruption et la contrebande. Ces derniers utilisaient les marchandises de contrebande souvent périmées, dans leurs échanges, particulièrement avec la Libye.
D'autre part, la même source indique que, suite à une course-poursuite avec un dangereux contrebandier à Kasserine, on a découvert qu'il avait des relations avec des éléments terroristes dans la région. Le contrebandier en fuite et ses acolytes ont abondonné un téléphone portable qui a conduit aussi à un général des forces de sécurité.
Ce haut cadre sécuritaire était une taupe au sein des forces de sécurité. Il avait pour mission d'alerter au moindre mouvement des agents, ce qui a mis en échec plusieurs opérations menées contre la contrebande.
Ce général a été écroué et une enquête a été ouverte pour connaître à quel point il était impliqué dans le trafic.
Toutes ces données montrent que la corruption a atteint des stades alarmants dans les rouages de l'Etat et que le gain facile n'a épargné aucun secteur, heureusement, d'une manière proportionnellement limitée.
Sinon, comment expliquer l'implication de cinq grands hommes d'affaires et d'un général des forces de sécurité qui, en aucun cas, ne peuvent pas être pauvres. Mais l'avidité est un mal qui grandit avec l'accumulation des richesses.


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