Les développements au sein de la Confédération africaine de football (CAF) ne sont pas pour plaire au président de la FIFA, Gianni Infantino qui a fait part de ses craintes et de son inquiétude, surtout que le président de l'instance africaine est l'un de ses protégés. Mais, il ne peut pas courir le risque de continuer à le faire. « La situation actuelle m'inquiète et inquiète la FIFA », a déclaré hier le président de la FIFA, au journal l'Equipe, s'agissant des difficultés et des profondes divergences internes vécues actuellement au sein de la CAF. Lors d'une interview audit journal, l'Italo-Suisse qui a été réélu pour un deuxième mandat le 5 juin, lors du congrès de l'instance à Paris, s'est dit inquiet pour l'instance du football africain qui, a-t-il dit « traverse des heures difficiles ». Et pour cause, à quelques jours de l'ouverture de la CAN 2019 en Egypte, le président de la CAF Ahmed Ahmed se fait interpelé à Paris par rapport à la signature d'un contrat avec la société Technical Steel en prélude du CHAN 2018. A cela s'ajoute la décision de refaire jouer la finale de la Ligue d'Afrique des champions. Pour Infantino, il faut « d'abord respecter la présomption d'innocence du président Ahmed. Ensuite, c'est clair qu'il y a des problèmes dans le football africain et plusieurs fédérations africaines nous demandent de faire quelque chose ». « Si la commission d'éthique a quelque soupçon que ce soit sur le président ou quelqu'un d'autre, elle prendra des mesures. On ne va pas se cacher, on va assumer et prendre nos responsabilités. La FIFA veut contribuer à ce que l'Afrique sorte de cette situation. Mais je ne veux pas me cacher derrière l'argument, c'est la CAF, c'est l'Afrique, cela ne concerne pas la FIFA. Non, ça nous concerne », a-t-il ajouté.