"Nous nous rendons le long de la frontière libyenne pour évaluer la situation des réfugiés de nos propres yeux. La lutte pour la démocratie en Libye entraîne certains effets secondaires temporaires tels qu'un nombre considérable de personnes qui fuient le pays. L'Europe doit relever les défis qui découlent de cette situation, en particulier la question du traitement des réfugiés, de l'aide humanitaire et l'impact des migrations vers l'Europe. Ce phénomène de personnes qui fuient la Lybie soulève également des problèmes en Tunisie, pays déjà soumis à une forte pression pour d'autres raisons", a déclaré Simon Busuttil (PPE, Malte), à la tête de la délégation. "L'Europe ne peut rester les bras croisés face à ces réalités et notre délégation nous aidera à mieux comprendre comment nous pouvons aider à améliorer la situation. Nous y parviendrons en parlant directement aux réfugiés, aux organisations internationales qui gèrent les camps, et aux autorités tunisiennes", a-t-il ajouté.
Parmi les membres de la délégation figurent également Claude Moraes (S&D, Royaume Uni), Judith Sargentini (Verts/ALE, Pays Bas), Agustín Díaz de Mera García Consuegra (PPE, Espagne), Nathalie Griesbeck (ADLE, France) et Sylvie Guillaume (S&D, France).