lire l'article Thursday April, 2 2009 5 Taux d'intermédiation financière au sens étroit (TIE) : part des financements des ANF résidents prise par les établissements financiers résidents Taux d'intermédiation financière au sens large (TIL) : part de l'ensemble des financements accordés par le secteur financier (crédits + titres) Constat de départ : « Réintermédiation » de l'économie au cours de la décennie 2000 concernant de nombreux pays (Tunisie et France en particulier) Evolution des taux d'intermédiation des économies et extensions du modèle Taux d'intermédiation financière au sens étroit (TIE) : part des financements des ANF résidents prise par les établissements financiers résidents Taux d'intermédiation financière au sens large (TIL) : part de l'ensemble des financements accordés par le secteur financier (crédits + titres) Constat de départ : « Réintermédiation » de l'économie au cours de la décennie 2000 concernant de nombreux pays (Tunisie et France en particulier) Evolution des taux d'intermédiation des économies et extensions du modèle Trois cas différenciés : la Tunisie Baisse transitoire des TI au cours des années 1990, liée à des causes conjoncturelles, suivie d'une réintermédiation au cours des années 2000 (sous forme de crédit : insuffisance d'offre de titres). Pas d'amélioration du rapport I1/I2 dans les données récentes. 0,04 0,045 0,05 0,055 0,06 0,065 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Partage titres/crédit dans le TIL 0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16 0,18 0,2 0 5000000 10000000 15000000 20000000 25000000 30000000 2005 2006 2007 I1/I2 soit VM/prêts aux bilans des banques Crédits Titres Titres/crédits Source des données : BCT Crédits et titres en milliers de DT Source des données : APBT 15 20 25 30 35 40 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 2003 2004 2005 2006 2007 Emissions par APE, en volume et en % de l'épargne nationale Entreprises Etat Emissions / épargne nationale Emissions en millions de DT Source des données : BCT Trois cas différenciés : la France Baisse marquée des TI au cours des années 1990 suivie d'une réintermédiation Si prise en compte des flux de capitaux internationaux : progression pratiquement continue de I1/I2 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 I1/I2 soit VM/prêts aux bilans des banques Source des données : OCDE Source des données : BDF 0 200000 400000 600000 800000 1000000 1200000 1400000 1600000 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Internationalisation des opérations des banques Créances sur les non résidents Engagements envers les non résidents !"# $%# $"# &%# &"# "%# ""# '%# '"# ()))# !%%%# !%%(# !%%!# !%%$# !%% !%%"# !%%'# !%%*# !%%+# ,-#.# Détention de titres par les investisseurs n.r. /0/&%# 1,2,#-3456789:,#;=8# France : éléments complémentaires 0 200000 400000 600000 800000 1000000 1200000 1400000 1600000 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Comparaison titres / créances sur les non résidents Valeurs mob. Créances sur les non résidents Actions En millions d'euros Source des données : OCDE En millions d'euros Source des données : OCDE Source des données : BDF Trois cas différenciés : les Etats-Unis Nette augmentation des TI au cours des décennies 1990 et 2000 (crédits aux ménages + rachats d'actions par les SNF) Relative stabilité du rapport I1/I2 avec dégradation dans la première moitié des années 2000 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 I1/I2 soit VM/prêts aux bilans des banques Source des données : OCDE 0 10 20 30 40 50 60 70 déc.-94 sept.-95 juin-96 mars-97 déc.-97 sept.-98 juin-99 mars-00 déc.-00 sept.-01 juin-02 mars-03 déc.-03 sept.-04 juin-05 mars-06 déc.-06 sept.-07 juin-08 Part des ménages dans le TIE - France TIE Ménages 0 10 20 30 40 50 60 70 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Part des ménages dans le TIE - Etats Unis TIE Ménages France / Etats-Unis : éléments de comparaison En % cumulés Source des données : BDF En % cumulés Source des données : Flows of Funds Accounts Avant le choc le caractère négociable ou non d'un actif détermine son appartenance à I1 ou I2. Après le choc : coûts de liquidation de certains actifs négociables pouvant tendre vers 1. Pour les PED la libéralisation des marchés de capitaux n'entraîne pas forcément de désintermédiation durable et donc d'amélioration du ratio de liquidité ; Pour les PI tout dépend de la composition de l'actif a priori négociable : s'il est largement composé de titres à coûts de liquidation élevés capacité à mobiliser l'actif fortement dégradée ; Pays les plus vulnérables : pas d'amélioration de I1/I2 et forte proportion de titres à coûts de liquidation élevés. L' « éclatement » des coûts de liquidation de I1 : enseignements de la « crise des