Ah! l'amour de la patrie qui s'arrête au porte-monnaie. La gauche revenant au pouvoir en mai 2012, nos braves patriotes transportent leurs fortunes en Suisse, comme en 1981. Ils partent avec leurs valises en carton, rejoindre Lausanne ou Genève. Johnny Hallyday, le pote à Sarko, a prolongé son "bail" avec le fisc suisse. Il a déclaré au journal de Lausanne "qu'il aimait bien ce pays, ses montagnes et que l'on y mange bien!" Tu parles Charles! La liste s'allonge de ces Français installés au pays de Guillaume Tell, de Nestlé, du chocolat, des montres, des usines fabricant des armes ou du napalm! Nos courageux patriotes fuient vers les coffre-forts des banques suisses. Honte à eux. Même les Suisses commencent à s'énerver, estimant qu'ils paient plus d'impôts que ces Français fortunés. Le pompon revenant bien sûr à Liliane Bettencourt -la pauvre, elle vient de se ramasser un redressement fiscal de 100 millions d'euros, parce qu'elle avait "oublié" ses dizaines de comptes en Suisse ! Au fait, Nestlé n'est-il pas un des plus gros actionnaires de l'Oréal, la petite entreprise de Liliane? La Terre tourne à l'envers. Les grandes fortunes n'aiment pas leur pays, c'est clair.
