De plus en plus impliqué et attiré par les nouvelles tendances de son cadre de vie, le Tunisien devient attentionné et exigeant. C'est ce que révèlent les récentes études qualitatives et sondages d'opinions menés à la faveur de l'ouverture de Bricorama. Suivis à travers des émissions de télévision ou des revues spécialisées, le bricolage, le design et le jardinage sont parmi les thèmes qui retiennent l'intérêt et délient les bourses. Avec un taux élevé de propriétaires de logement (82%), l'émergence des résidences secondaires, l'amélioration du taux d'équipement électroménager, le raffinement des goûts, l'accroissement du pouvoir d'achat et la disponibilité en temps libres, se faire plaisir dans son cadre de vie prend de l'ampleur. S'offrir un plus ou, mieux, le faire soi-même, procure en effet un réel plaisir. Surtout que trouver un plombier, un électricien ou un menuisier n'est plus chose facile et les prix demandés pour la moindre intervention deviennent prohibitifs. Alors, allons-y. Tous bricoleurs. Deux types d'activités ont été relevés: • Le bricolage simple, qui consiste à réparer et à raccommoder et qui est à la portée de tout le monde • Le bricolage sophistiqué, qui nécessite un savoir-faire élaboré, du matériel adapté et beaucoup de temps-libre.
La part des femmes, la part des hommes D'après les études, les femmes tunisiennes aiment, en règle générale, effectuer des travaux classiques de peinture ou de retouche. La prédominance des femmes dans ce domaine s'explique par le fait qu'elles sont plus patientes, minutieuses et qu'elles possèdent un grand sens du détail, des qualités essentielles pour réussir dans la peinture, le décor ou le jardinage. Quant aux hommes tunisiens, ils sont plus portés sur les travaux de menuiserie, de plomberie et d'électricité. De plus, les habitudes des Tunisiens ont changé vis-à-vis de la construction de logement. Désormais, le sujet de la construction est d'actualité et certains y consacrent même des années de leur vie, s'investissant aussi bien sur le plan personnel que matériel. Cependant, un problème persiste toujours: la question de confiance. En effet, le Tunisien se fie, certes, aux professionnels engagés mais cherche aussi l'avis des particuliers, comme celui de la famille et des amis ayant déjà utilisé les mêmes produits. Dans plusieurs points de vente, les conseils des vendeurs sont suspects, privilégiant plus leurs intérêts plutôt que celui du consommateur. Ainsi, à force de collecter un maximum d'informations, les acheteurs les plus actifs finissent par définir leurs propres critères de sélection. Avec l'ouverture de Bricorama, qui aura aidé à l'inculcation de la culture de bricolage en Tunisie, le Tunisien sera-t-il un bon économe? La prochaine enquête nous le révélera! A bientôt!