Le programme électoral du Président Ben Ali est impressionnant. En 24 points, il passe en revue les principes, les constantes et les choix assignés, avec une précision étonnante, à tous les secteurs de la vie nationale. Ils récapitulent ce qui a déjà été accompli (qui est grandiose) et annoncent ce qui est à faire qui ne l'est pas moins. Si nous prenons l'exemple de l'homme de culture, on s'aperçoit que, dans le domaine des lettres, le bilan est digne d'admiration. Rappelons-nous la célébration du centenaire de la naissance de notre grand poète national Aboul Qacem Chebbi. Pas un jour où cette figure emblématique n'ait été évoquée à travers les médias, à travers des manifestations culturelles de haut vol. Cela a été le cas d'une autre figure aussi considérable, à savoir l'écrivain Ali Douaji. Le théâtre n'a pas été en reste: il a fait l'objet d'une commémoration exemplaire à l'occasion de son avènement en Tunisie. Quant au livre, cet inusable support du génie humain, que de sollicitude lui a été réservée en vue de susciter l'engouement pour la lecture! Et de faire resurgir les chefs-d'œuvre du passé à travers près de 400 bibliothèques publiques. Il ne faut pas passer sous silence l'ample célébration de Kairouan, capitale de la culture islamique, consécration du rayonnement, à travers le monde arabo-islamique de cette ville phare. Sur ces acquis, le programme électoral greffe aujourd'hui d'autres réalisations aussi importantes. Il est, par exemple, question d'établir un programme en vue de créer, sous la dénomination de «Maison de Tunisie» un réseau de centres culturels couvrant les capitales étrangères les plus importantes, et destinés à faire connaître l'image radieuse de notre pays, son patrimoine et les chefs-d'œuvre de ses filles et de ses fils. Comment l'homme de culture ne se sentirait-il par fier de son appartenance à un pays qui, à travers son Président, rend hommage émouvant à la culture!