Grâce à une offre de produits plutôt simple et à des liens limités avec les marchés internationaux, le secteur financier de la Tunisie n'a pas été exposé au pire de la crise mondiale, selon le rapport d'Oxford Business Group. Le gouvernement tunisien a prévu environ 2,3 milliards d'euros pour plusieurs projets de développement en 2010. Une stimulation économique qui est censée créer au moins 16.000 nouveaux emplois en Tunisie.
D'après Oxford Business Group, les autorités ont d'autres projets pour améliorer l'environnement institutionnel, d'où une augmentation du financement des incubateurs d'entreprises et des start-up. Ainsi, l'encouragement de ces start-up est perçu comme une façon de réduire le chômage, qui atteint les 14%.
D'autre part, la demande intérieure demeure forte en Tunisie et les dépenses internes sont données à un niveau stable. Néanmoins, certains risques existent, surtout ceux liés à la dépendance du pays à l'égard des marchés européens touchés par la crise économique internationale. Dans la même optique, les sociétés qui ont été les plus touchées dans l'industrie sont les petits sous-traitants. Quant aux grandes sociétés, elles ont moins de surplus de commandes à passer aux petites sociétés. Les exportations industrielles sont à l'origine d'une grande partie des recettes de l'économie. Leur valeur s'élevait à 4 milliards d'euros en 2008. Toutefois, les exportations tunisiennes ont chuté de 18 points de pourcentage au cours de la première moitié de 2009, mais elles ont retrouvé par la suite leur niveau d'origine au cours de l'été précédent. Alors, d'ici 2016, l'Etat souhaite que la contribution des exportations industrielles à l'économie s'élève à 20 milliards d'euros, et s'attend à attirer des investissements qui avaient été envoyés vers l'Europe de l'Est.