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Tunisie : Les diplômés, s'imaginent-t-ils créateurs d'entreprises ?
Publié dans L'expert le 17 - 06 - 2010

La Tunisie est le pays qui forme le plus d'ingénieurs et de techniciens chaque année, au sud de la Méditerranée : 30% des 400 000 étudiants tunisiens suivent des formations scientifiques telles que l'ingénierie, l'informatique et autres sections technologiques.
C'est un atout pour notre pays. Or, si les demandeurs d'emploi de niveau supérieur, demeurent au centre de toutes nos préoccupations ( parents, formateurs, employeurs ou simples citoyens), une grande partie des enjeux de leur employabilité, se situe au niveau de la relation Université-Entreprise. A ce titre, deux questions-clefs se posent :
- Comment créer des passerelles pérennes entre le monde universitaire et le cadre professionnel ? Et Comment mettre la relation entre entreprise et université au service de l'employabilité?
La réponse à ces questions suppose un diagnostic des relations mutuelles entre l'étudiant, l'université, l'entreprise et l'environnement des affaires.
La nécessaire ouverture de l'université sur le milieu professionnel
Pour certains, l'entreprise tunisienne ne joue pas assez son rôle de parrain, d'encadrement et de canalisation des cohortes d'étudiants. Il est extrêmement rare de trouver des chefs d'entreprise dans l'enceinte des universités, il est tout aussi rare de voir ces étudiants travailler sur des « études de cas » provenant des entreprises tunisiennes ou des groupes de travail sur des projets professionnels encadrés par des professionnels.
D'autre part, on n'assiste pas à une prise en charge globale et proactive de la problématique « Entreprenariat et les jeunes » par les banques de financement de projets à travers une présence forte dans les établissements universitaires et une communication agressive sur les multiples possibilités offertes aux jeunes entrepreneurs en termes de financements et d'accompagnement.
Il est tout aussi regrettable de noter une présence réduite de la société civile au sein de l'université, et ce ne sont pas les conventions globales signées entre les universités et certains organismes publics, parapublics ou privés qui favoriseraient une meilleure proximité entre entreprises et étudiants.
Les devoirs des entreprises envers le monde académique et la place que doit reprendre le monde associatif au sein de l'université tunisienne, est de nature à améliorer la relation entre entreprise et université au service de l'employabilité.
Plus particulièrement, au niveau de l'étudiant, le défi réside en la manière d'inculquer la valeur : Travail, l'autonomie, le goût de l'effort et de la performance et surtout, surtout : L'audace pour créer son entreprise, pour s'établir pour son propre compte.
Il s'agit là, d'aider les étudiants à valoriser leurs compétences par le coaching et le compagnonnage en insufflant la culture professionnelle et entrepreneuriale. C'est le rôle aussi des amicales d'anciens diplômés et des associations de soutien à l'emploi et l'auto-développement.
Une professionnalisation de l'enseignement
De son coté, l'université devrait aujourd'hui être capable d'éclairer les étudiants sur les métiers de demain, informer sur la demande industrielle et de services avec la publication d'indicateurs d'employabilité par discipline. Il est important de noter que l'université est sur la bonne voie, en donnant des cours sur l'entrepreneuriat dans les différentes filières, surtout avec le nouveau système LMD et la certification.
Les établissements universitaires ont admis, outre leur mission de production et de transmission du savoir : De favoriser l'insertion professionnelle des étudiants à la sortie de l'université en professionnalisant l'enseignement octroyé notamment en dernières années.
Cela passe par un échange étroit entre l'université et l'entreprise, basé sur l'institution de modules « Groupes de travail », de stages obligatoires ainsi que la découverte du monde professionnel dans le cursus universitaire par la présence accrue des chefs d'entreprise au sein des universités.
Les jeunes ont besoin de succès stories pour rêver et avancer, le parcours exemplaire et aspirationnel d'entrepreneurs tunisiens qui ont réussi dans leurs secteurs respectifs devrait être régulièrement présenté aux étudiants des différentes disciplines.
Et, pourtant, certains pensent que nos étudiants manquent massivement d'informations sur le monde de l'entreprise et de son environnement.
Plusieurs candidats et demandeurs d'emplois arrivent actuellement sur le marché du travail avec un marketing individuel défaillant, caractérisé le plus souvent par une rédaction de CV avec une communication individuelle non professionnalisée dénotant d'un non maîtrise des langues et des outils bureautiques les plus basiques. En fait, une grande part des étudiants est –souvent- attirée par le gain facile, à l'heure où le monde de l'emploi est marqué aujourd'hui par une concurrence rude qui demande beaucoup de d'esprit créatif et surtout « managerial ».


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