La Commission des communications et des technologies de l'information écarte ainsi, du moins temporairement, une éventuelle interdiction du service BlackBerry Messenger de l'entreprise Research in Motion dans le pays. Cette mesure avait été envisagée par des fonctionnaires qui avaient exprimé des préoccupations concernant la sécurité nationale. L'annonce est intervenue peu de temps après que les autorités des Emirats arabes unis eurent annoncé que l'appareil serait interdit à partir d'octobre. Les deux pays imposent des contrôles stricts sur l'usage d'Internet. En outre, la liberté d'expression est sévèrement limitée, tant pour contenir la dissidence que pour surveiller le militantisme islamique qui a des implications sur la sécurité intérieure nationale et le terrorisme mondial. La Commission a déclaré que les fournisseurs de téléphonie mobile dans le pays avaient obtenu une prolongation de 48 heures se terminant lundi soir pour répondre aux préoccupations de sécurité, et que des progrès avaient été réalisés. À la lumière des derniers développements jugés positifs, elle a décidé de permettre la poursuite du service BlackBerry Messenger.