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Il faut changer notre mode de vie pour sauver la terre - Par Najeh Dali
Publié dans L'expert le 13 - 12 - 2011

Il faut changer notre mode de consommation et de production pour sauver la vie sur terre
La croissance de la population humaine exerce une influence profonde sur l'environnement. En termes simples, la surpopulation signifie qu'il y a plus de gens qu'il n'y a de ressources pour subvenir à leurs besoins.
Pratiquement tous les problèmes d'environnement auxquels nous sommes confrontés de nos jours selon les spécialistes, peuvent selon Dali Najeh être attribués à l'augmentation de la population de la planète. Aujourd'hui, la Terre compte 6 milliards d'êtres humains; moyennant un taux de croissance planétaire annuel de 1,8 %, trois nouvelles âmes viennent s'ajouter à cette population chaque seconde. Cela représente une hausse de près de 60 % depuis 1970 et de plus de 150 % depuis la Deuxième Guerre mondiale.
Moins de 20 % de la population contrôle 80 % des richesses et des ressources du globe. Le haut niveau de vie qui va de pair avec l'augmentation de la production et de la consommation de biens est la principale cause de pollution et de dégradation de l'environnement.
Dans plusieurs pays en voie de développement, l'agriculture, le secteur manufacturier et bien d'autres que les pays développés évitent de les installer chez eux pour des questions écologiques ou économiques sont les principaux éléments de l'économie qui ont un profond impact sur les secteurs naturels. À mesure qu'augmentent la population et la demande de biens, on risque d'assister à une multiplication des conflits entre le développement économique et la conservation d'écosystèmes vierges suffisamment importants pour assurer la durabilité des populations fauniques
Il faut noter selon Najeh Dali, que le secteur manufacturier est générateur du plus grand nombre d'emplois et il représente la part la plus importante du PIB de ces pays. Ce secteur est à forte intensité d'énergie et d'eau et ses principaux effets sur la biodiversité sont la pollution de l'air, de l'eau et des sols.
Les émissions de la fonderie et des centrales électriques ou les cimenteries qui fonctionnement avec du charbon sont devenues une des sources qui affectent la qualité de la vie du citoyen directement responsables d'une part significative de la pollution.

Cette pollution est devenue une des causes majeures qui affectent la vie sur terre et notamment via la disparition de la diversité biologique
La planète abriterait environ 8,7 millions d'espèces (dont 6,5 millions hors des eaux et 2,2 millions dans les eaux), selon l'estimation la plus précise disponible (23 aout 2011). Seules 1,23 million (soit environ 14%) du total de ces espèces ont été découvertes et décrites et nommées8. Mais certains groupes (virus, bactéries, lichens, pico et nano-plancton, micro-invertébrés..) sont très mal connus : ils forment ce qu'on appelle la « biodiversité négligée » et représentent 80 % des espèces vivantes à découvrir. Par exemple, il est considéré que la plus grande partie de la biodiversité terrestre vit "cachée" dans le sol et non au dessus. Faire des estimations, même prudentes, reste tout de même très délicat.

Finalement d'après Dali Najeh, les cause majeures d'érosion de la biodiversité est la transformation de l'usage des terres par les activités humaines, et donc la destruction, la dégradation, l'altération ou la fragmentation des habitats de nombreuses espèces animales et végétales. Cela est du à l'impact des activités agricoles (culture, élevage et plantations de bois), des industries d'extraction (mines, pêcheries, coupes forestières et cueillettes), et du développement humain, des transports et de l'urbanisation. Aujourd'hui les écosystèmes agricoles couvrent plus du quart de la surface des terres émergées (et cela atteint 50 % en Europe). Près de la moitié de la surface forestière originelle a été détruite.

Ainsi, à cause de la pollution, 40 à 50 % des espèces de champignons ont disparu en 60 ans en Allemagne, en Autriche et aux Pays-Bas. Beaucoup d'espèces d'insectes se sont raréfiées dans les campagnes françaises, affectant toute la chaîne alimentaire, et en particulier les oiseaux insectivores et les chauves-souris.


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