Dans un crime qui a bouleversé la conscience humaine, l'armée d'occupation israélienne a ciblé, à l'aube du lundi, l'école Fahmi al-Jarjaoui dans le quartier d'Al-Daraj à Gaza, provoquant un massacre effroyable ayant fait 36 martyrs, dont la moitié sont des enfants, en plus de dizaines de blessés, la plupart souffrant de brûlures graves. Alors que les enfants dormaient sous des tentes installées dans la cour de l'école, qui servait d'abri à des déplacés ayant fui les bombardements, un missile israélien a transpercé les murs du bâtiment. Des flammes se sont aussitôt propagées, accompagnées des cris déchirants de femmes et d'enfants, dans une scène indescriptible. Des témoins ont qualifié cette nuit d'« épouvantable » : les corps ont été brûlés à l'intérieur des salles de classe, tandis que les personnes piégées étaient incapables d'échapper au feu qui les encerclait. Ce massacre, perpétré sous le couvert de l'obscurité, a réduit l'école en cendres et déclenché une vague d'indignation sur les réseaux sociaux, face au silence troublant de la communauté internationale. Les factions palestiniennes, à leur tête le Front Populaire, ont qualifié l'attaque de « crime de guerre à part entière », imputant à la communauté internationale et à ses institutions la responsabilité de leur inaction face à la série continue de massacres dans la bande de Gaza. Parmi les images de douleur, celle de la petite Ward Jalal al-Sheikh Khalil a marqué les esprits : sortie en pleurs du cœur des flammes, elle a perdu sa mère et six de ses frères et sœurs. Il ne lui reste que son père, grièvement blessé, qui lutte pour survivre dans un hôpital presque hors service à cause du blocus et des bombardements. Les équipes médicales ont confirmé que l'école a été ciblée directement, alors que les hôpitaux sont débordés et manquent cruellement de moyens. Alors que l'agression entre dans son soixante-dixième jour, Gaza semble s'effacer de l'existence sous un soutien américain et un silence onusien oppressant. Ce qui s'est passé dans le quartier d'Al-Daraj n'est pas une opération militaire, mais un crime caractérisé contre l'humanité. Les enfants ne se trouvaient pas sur une ligne de front, ils dormaient dans une école censée être un refuge. Mais à Gaza, même les écoles brûlent. Gaza, qui chaque nuit dort sur ses blessures, continuera de raconter l'histoire d'un peuple massacré sous les yeux du monde. Quant aux enfants brûlés alors qu'ils rêvaient de sécurité, ils resteront le témoignage le plus fort de l'échec de l'humanité. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!