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Conflit Iran-Israël : Trump pose ses conditions pour la paix
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 01 - 2026

Le président américain Donald Trump a clarifié ce mardi sa position sur le conflit en cours entre l'Iran et Israël, déclarant dans une interview à la chaîne CBS qu'il ne cherche pas un simple cessez-le-feu, mais une fin réelle de la guerre, à condition que l'Iran renonce définitivement à son programme nucléaire.
«Je n'ai jamais dit que je voulais un cessez-le-feu. Je veux une véritable fin de cette guerre — ce qui signifie la fin des ambitions nucléaires de Téhéran», a déclaré le président américain, précisant que l'Iran est aujourd'hui "très proche de posséder l'arme nucléaire".
Pas d'apaisement israélien en vue
Donald Trump a également reconnu que les attaques israéliennes ne faibliront pas à court terme. «Les Israéliens ne comptent pas ralentir. C'est clair. Leurs frappes se poursuivront tant que la menace persistera», a-t-il affirmé.
Lorsqu'il a appelé à l'évacuation de Téhéran il y a quelques heures sur Truth Social, Trump explique que ce message visait à "préserver des vies humaines", et non à semer la panique.
Missions diplomatiques à l'étude
Le président américain a également évoqué la possibilité d'envoyer un émissaire pour ouvrir une voie de dialogue avec l'Iran. Deux noms sont avancés : Steve Witkoff, proche conseiller, ou J.D. Vance, actuel vice-président. «Nous n'avons pas encore décidé. Cela dépendra de la situation lorsque je serai de retour à Washington», a-t-il indiqué.
Donald Trump a tenu à rappeler que les forces américaines dans la région ne doivent en aucun cas être ciblées. «L'Iran sait parfaitement qu'il ne faut pas toucher à nos soldats. Toute attaque contre nos forces entraînerait une réponse directe et sévère», a-t-il averti.
Concernant sa présence au sommet du G7, Trump a précisé ne pas avoir encore pris connaissance du communiqué final, mais avoir autorisé les autres membres à s'exprimer librement sur la situation iranienne. Il a par ailleurs souligné qu'il aurait préféré être à la Maison Blanche plutôt qu'au Canada pour suivre les événements «de près, et pas seulement par téléphone».
Aucune preuve d'une aide étrangère à l'Iran
Enfin, interrogé sur une possible implication russe ou nord-coréenne dans l'assistance au programme nucléaire iranien, Trump a déclaré : «Je n'ai vu aucune preuve d'un soutien de Moscou ou de Pyongyang. Rien ne l'indique à ce stade.»
Il conclut en affirmant espérer l'élimination du programme nucléaire iranien sans intervention militaire américaine, tout en réaffirmant que toutes les options restent sur la table.
L'allocution de Trump intervient dans un climat de haute tension régionale, alors que les frappes israéliennes s'intensifient et que l'Iran multiplie ses réponses militaires. La question d'une escalade directe entre Washington et Téhéran reste en suspens.
A retenir :
1. Une communication ferme, mais calibrée pour éviter l'engrenage
En déclarant « Je n'ai pas appelé à un cessez-le-feu, je veux une fin réelle de la guerre avec l'abandon du programme nucléaire iranien », Donald Trump adopte une ligne de fermeté à visée dissuasive, tout en se ménageant une porte diplomatique. Il rejette explicitement toute paix partielle, mais propose une « vraie fin » : c'est une doctrine de pression maximale, typique de sa stratégie de négociation (cf. Corée du Nord en 2018), où la menace militaire est contrebalancée par un canal diplomatique conditionné à des concessions.
2. Le choix de J.D. Vance : un signal politique fort
Proposer J.D. Vance comme émissaire potentiel auprès des Iraniens n'est pas anodin. Cet ancien militaire devenu vice-président, connu pour ses positions conservatrices et isolationnistes, jouit d'une aura nationaliste et pragmatique. Son envoi préparerait un dialogue musclé, non pas pour négocier une paix molle, mais pour imposer une redéfinition stratégique de la position iranienne sous menace d'intervention.
Cela traduit également une volonté de garder le contrôle diplomatique à Washington, en court-circuitant toute médiation européenne ou onusienne.
3. L'ombre de l'Irak : un théâtre d'entrée indirect pour les Etats-Unis
En évoquant un possible déplacement de J.D. Vance ou du diplomate Steven Witkoff dans la région, Trump ouvre la voie à une implication progressive des Etats-Unis par le biais de l'Irak. Ce pays, frontalier de l'Iran et historiquement poreux aux rivalités américano-iraniennes, redeviendrait une plateforme stratégique pour l'influence militaire et diplomatique. L'implantation de bases américaines dans le nord et l'ouest de l'Irak facilite cette approche hybride.
4. Israël demande, les Etats-Unis organisent
Le timing de ces déclarations intervient alors qu'Israël fait pression pour une aide militaire américaine afin de neutraliser les infrastructures nucléaires iraniennes. Or, malgré sa puissance technologique, l'armée de l'occupation ne dispose pas des capacités logistiques et de bombardement en profondeur suffisantes pour éliminer des installations profondément enfouies comme celles de Fordo ou Natanz.
L'aide américaine, notamment via des bombes GBU-57 (bunker buster) ou un appui satellite, serait indispensable. Trump, en réaffirmant que « l'Iran ne doit jamais posséder l'arme nucléaire », prépare l'opinion à une participation américaine, mais à ses conditions : si l'Iran provoque, ou si les négociations échouent, l'option militaire resterait sur la table.
5. Préparer l'opinion publique et asseoir sa légitimité présidentielle
Enfin, Trump insiste sur sa présence nécessaire « à la Maison Blanche, et non au Canada », une pique à peine voilée à ses rivaux démocrates, et une façon de marquer son retour comme chef de guerre potentiel. Il construit ainsi une légitimité stratégique en cas d'intervention ou de raid ciblé, tout en se positionnant comme le garant de la sécurité du monde occidental contre la prolifération nucléaire.
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