Le chroniqueur politique Riadh Jrad a publié un message directe sur sa page Facebook dans lequel il critique une partie de l'administration tunisienne, accusée selon lui de freiner délibérément la mise en œuvre des réformes sociales décidées par le président Kaïs Saïed. À travers un texte au ton direct, il affirme que les grandes décisions présidentielles récentes ne sont pas le fruit du hasard, mais bien le résultat d'un engagement personnel du chef de l'Etat, jusque dans la rédaction des textes eux-mêmes. Le rôle central de Kaïs Saïed dans les décisions sociales Selon Riadh Jrad, les mesures emblématiques prises ces derniers mois — telles que l'interdiction de la sous-traitance, la réforme du Code du travail, l'intégration des enseignants et instituteurs contractuels, ou encore la régularisation des ouvriers de chantiers — sont autant de réformes sociales majeures qui ont été portées par la volonté ferme du président. I Le chroniqueur affirme que, dans la plupart des cas, Kaïs Saïed a personnellement supervisé, voire rédigé les textes pour garantir leur efficacité et éviter le recours à des solutions provisoires qualifiées de « ravaudage ». Une partie de l'administration accusée de résistance active Mais pour Jrad, cette dynamique réformiste se heurte à une machine administrative « verrouillée, piégée et minée de l'intérieur ». Le chroniqueur accuse une partie de l'administration d'entraver volontairement les réformes, évoquant une forme de rébellion bureaucratique, voire de « désobéissance » organisée. Selon lui, certains hauts fonctionnaires, censés appliquer ces décisions, retarderaient délibérément leur exécution, allant jusqu'à attendre une intervention directe du président pour débloquer des dossiers simples. Une « révolution administrative » devenue urgente L'auteur appelle à une « révolution administrative achevée », estimant que l'appareil d'Etat a été transformé par certains en « source de privilèges », détournant son rôle au service de l'intérêt public. Il s'en prend à ceux qui, selon lui, considèrent l'Etat comme une « généreuse rente », et refuse de voir dans la fonction publique un refuge de castes déconnectées de la souffrance réelle des citoyens. Riadh Jrad invite le peuple tunisien à prendre conscience de ces blocages systémiques et à comprendre que les entraves ne sont plus seulement d'ordre technique, mais bien politiques et structurelles, dans une tentative de faire échouer les réformes en profondeur entreprises depuis 2021. Ce post intervient dans un climat politique où le président Kaïs Saïed multiplie les initiatives unilatérales, notamment en matière sociale, face à une administration souvent perçue comme rigide, lente ou déconnectée. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!