Dans une publication qui ne passe pas inaperçue sur sa page Facebook, le chroniqueur Riadh Jrad a livré un témoignage détaillé sur l'implication directe du président Kaïs Saïed dans la gestion quotidienne des affaires publiques : le chef de l'Etat intervient personnellement, jour et nuit, pour résoudre les problèmes touchant à la vie quotidienne des citoyens : eau, électricité, déchets..., des situations qui, normalement, relèvent d'autres niveaux de gouvernance. Riadh Jrad rapporte que le président a effectué une tournée de 48 heures dans les régions de Monastir, Nabeul et d'autres localités, pour constater l'état environnemental dégradé et les « crimes » commis sur le littoral. Une visite inopinée qui aurait suscité un fort sentiment populaire selon lequel « aucune solution n'est possible sans l'intervention du président ». Le chroniqueur ne mâche pas ses mots en décrivant une classe dirigeante déconnectée et défaillante, qui transforme le pouvoir en « butin ». Il accuse plusieurs responsables d'être complices de tentatives de sabotage interne, ce qui risque de semer le chaos dans le pays. Il a affirmé que certains hauts fonctionnaires auraient misé sur les résultats électoraux du 6 octobre 2024, espérant un changement de cap politique. Même après l'élection, ces responsables continueraient à entraver l'action de l'Etat, encouragés par ceux qui leur promettent une restauration de l'ancien ordre. La révélation explosive : un plan d'assassinat contre Kaïs Saïed Riadh Jrad dévoile dans sa publication l'existence d'un document manuscrit, retrouvé lors de l'arrestation de Rached Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha, dans le bureau 52 du siège central du parti. Ce document, écrit de la main d'un membre de la mouvance islamiste, affirmerait littéralement : « Cette situation durera tant que le président est vivant ». Riadh Jrad précise qu'il s'agit d'un appel clair à l'assassinat de Kaïs Saïed, justifié par l'impossibilité, pour le mouvement, de reprendre le pouvoir tant que l'actuel président est en fonction. Il ajoute que des milliers d'autres documents, retrouvés au siège du parti et au domicile de Ghannouchi, confirment l'existence de plans de subversion, avec pour objectifs : * Solliciter l'appui de puissances étrangères et de services de renseignement pour isoler le président ; * Créer une "gouvernement de l'ombre" parallèle ; * Mobiliser les jeunes chômeurs, les femmes et les personnes âgées dans les quartiers populaires, dans le cadre d'un mouvement insurrectionnel organisé ; * Utiliser le discours religieux radicalisé pour inciter à la confrontation ; * Lever les armes contre l'Etat avec l'aide de groupes salafistes extrémistes. * Une menace intérieure prise au sérieux Ces révélations confirment selon le chroniqueur les accusations de haute trahison portées à plusieurs reprises par le président kais Saïed. Loin d'être de simples allégations politiques, ces faits sont désormais documentés dans des dossiers judiciaires en cours d'instruction. L'argument de l'opposition selon lequel les dossiers seraient « vides » serait donc infondé, affirme le chroniqueur. Riadh Jrad appelle à lire et analyser en profondeur ces plans pour comprendre les crises "fabriquées" que traverse le pays. Il assure que les "poches de la contre-révolution" continuent d'exécuter les instructions d'un « criminel déchu », allusion à Ghannouchi, pour provoquer le désordre et affaiblir l'Etat tunisien. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!