Le chroniqueur tunisien Riadh Jrad a tenu à clarifier publiquement les informations circulant ces derniers jours sur les réseaux sociaux à propos de mutations et exemptions au sein de l'appareil judiciaire. Dans une publication publiée dimanche sur sa page Facebook officielle, il a formellement démenti ces informations, qualifiant leur contenu de « non fondé et trompeur ». Selon Jrad, plusieurs publications diffusées sur les plateformes sociales mentionnaient la révocation ou le déplacement de certains procureurs de la République, en particulier à Ben Arous et Zaghouan. Il affirme que ces allégations relèvent de l'intoxication volontaire ou de la naïveté, et qu'elles n'ont aucun fondement officiel. « Ce qui est véhiculé sur les réseaux sociaux concernant des exemptions ou mutations judiciaires est inexact, contenant des exagérations et des rumeurs sans aucune base réelle », a-t-il écrit. Une tentative de déstabilisation du système judiciaire Pour Riadh Jrad, la diffusion de telles informations vise à semer la confusion dans l'opinion publique et à affaiblir la confiance dans le système judiciaire. Il appelle donc les citoyens, les médias et les internautes à faire preuve de responsabilité et à vérifier la source des informations, notamment en se référant aux canaux officiels du ministère de la Justice ou du Conseil supérieur de la magistrature. « Certaines de ces informations ont été diffusées de mauvaise foi, d'autres par simple ignorance. L'objectif final reste le même : perturber le fonctionnement de la justice », a-t-il dénoncé. Un appel à la prudence et au discernement Le chroniqueur souligne l'importance de préserver la crédibilité de l'institution judiciaire et invite à ne pas tomber dans le piège des campagnes de désinformation, souvent amplifiées dans les périodes de tensions institutionnelles ou de remaniements administratifs. Ce rappel intervient dans un contexte où les réseaux sociaux jouent un rôle croissant dans la diffusion d'informations, mais aussi de rumeurs, posant ainsi des défis en matière de transparence, de sécurité juridique et de stabilité institutionnelle. En l'absence de communication officielle sur des mouvements récents dans la magistrature, Riadh Jrad appelle à attendre des annonces vérifiées émanant des autorités compétentes, et à ne pas confondre spéculation et réalité. Une démarche salutaire dans une époque où la circulation de l'information va plus vite que sa vérification. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!