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Main morte et sous-marins nucléaires : l'escalade verbale explosive entre Trump et Medvedev
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 01 - 2026

La tension est montée d'un cran entre les Etats-Unis et la Russie, dans un climat rappelant les heures sombres de la guerre froide. Des échanges verbaux d'une extrême virulence ont opposé Donald Trump, revenu à la Maison-Blanche en janvier 2025, et Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité nationale. Un enchaînement de déclarations musclées, d'ultimatums et de rappels nucléaires qui inquiètent autant qu'ils intriguent.
Tout avait pourtant commencé sous des auspices étonnamment cordiaux. Depuis le début de son second mandat, Donald Trump s'était montré conciliant envers la Russie, allant jusqu'à désarçonner ses alliés occidentaux. Mais ces dernières semaines, le ton a changé radicalement.
Mi-juillet, Trump dénonce les attaques russes contre des cibles civiles en Ukraine et annonce une ultimatum de 50 jours à Moscou pour cesser les hostilités. À défaut, il promet des sanctions économiques sévères, notamment des droits de douane de 100 % sur les importations russes, y compris le pétrole. Deux semaines plus tard, l'ultimatum est ramené à 10 jours, et Trump s'étonne publiquement du silence du Kremlin.
Medvedev contre-attaque
Le silence est finalement rompu. Mais ce n'est pas Vladimir Poutine qui répond, c'est Dmitri Medvedev. Dans un post publié sur X (ex-Twitter), il fustige l'attitude de Trump, qualifiant ses menaces de « provocation ouverte » et rappelant que « la Russie n'est ni Israël ni l'Iran », en allusion aux frappes américaines récentes en soutien à Tel-Aviv.
Trump, fidèle à son style, réplique dans un message sur sa plateforme Truth Social :
« Dites à Medvedev, président raté, qu'il ferait mieux de surveiller ses propos. Il entre dans une zone très dangereuse. »
Medvedev n'en reste pas là. Il ironise sur la nervosité de Trump, qu'il juge révélatrice de la justesse de la position russe. Mais surtout, il glisse une allusion lourde de sens :
« Que Trump se rappelle que la Russie détient encore la main morte, héritée de l'URSS. »
Qu'est-ce que la « main morte » ?
La « main morte », ou Dead Hand, est le surnom d'un système soviétique de riposte nucléaire automatique mis en place dans les années 1980, en réponse au projet américain de « Guerre des étoiles » initié par Ronald Reagan.
Concrètement, ce dispositif permettrait le lancement automatique de missiles nucléaires même en cas de destruction complète de la chaîne de commandement russe. Une stratégie de dissuasion ultime qui, bien que jamais officiellement activée, fait toujours frémir les analystes militaires.
Medvedev joue avec cette symbolique, rappelant à Washington que la Russie, malgré toutes les sanctions, conserve une capacité de destruction massive intacte.
Réaction immédiate de Trump : déploiement de sous-marins nucléaires
Quelques heures plus tard, Trump enfonce le clou. Il annonce avoir ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires américains dans des zones stratégiques proches de la Russie. Objectif : dissuader toute escalade réelle au-delà des mots.
« J'ai ordonné le positionnement préventif de sous-marins nucléaires dans les zones adéquates, au cas où ces déclarations irresponsables ne seraient pas que des paroles », écrit Trump.
Le climat rappelle de manière troublante celui des années 1980. Menaces de guerre nucléaire, démonstrations de force, stratégies de riposte automatique : autant d'éléments d'une rhétorique dangereusement familière.
La guerre en Ukraine reste le catalyseur de cette montée en tension. Alors que l'Europe s'alarme et que l'OTAN appelle à la retenue, les deux plus grandes puissances nucléaires de la planète semblent renouer avec un bras de fer au goût amer de déjà-vu.
Ainsi, l'escalade verbale entre Trump et Medvedev n'est pas anodine. Elle marque un tournant inquiétant dans les relations russo-américaines, sur fond de guerre persistante en Ukraine.
Si les menaces restent symboliques, le rappel de dispositifs comme la « main morte » et le redéploiement d'armements nucléaires rappellent que l'équilibre mondial tient parfois à quelques mots trop vifs.
La question reste ouverte : s'agit-il d'un théâtre politique ou d'un retour brutal à la logique de dissuasion nucléaire du XXe siècle ?
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