The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a qualifié dimanche la résolution adoptée par la Assemblée nationale française visant à « édifier une condamnation » de l'accord franco-algérien signé le 27 décembre 1968 comme un « affaire purement française ». L'initiative, soutenue par un unique vote d'écart, selon les sources, entre dans le cadre des luttes politiques internes en France, a-t-il estimé, et ne justifie pas à ce jour de réaction officielle de la part du gouvernement algérien. Lors d'une interview accordée à la chaîne d'information Algeria International, le ministre Ahmed Attaf a déclaré : « Il est regrettable qu'un Etat du poids de la France fasse de l'histoire d'un autre pays indépendant et souverain matière à une compétition électorale anticipée. » Il a ajouté respecter l'Assemblée nationale, mais s'a-ton interrogé : « Comment comprendre un vote de ce type qui traduit un souci français interne, loin des questions fondamentales entre les deux pays ? » Le vote en question, tenu jeudi dernier, a vu l'Assemblée nationale adopter une résolution proposée par le parti d'extrême-droite Rassemblement national, appelant à « l'indignation » de l'accord de 1968. Cette motion est passée « à un seul vote d'écart », grâce au soutien de députés de droite et du parti Horizons, bien qu'elle ne lie pas juridiquement le gouvernement français. L'accord franco-algérien de 1968 est une convention bilatérale essentielle entre Paris et Alger après l'indépendance de l'Algérie. Il a notamment accordé aux ressortissants algériens des facilités de circulation et de résidence en France, dont l'accès simplifié à des permis de séjour longue durée de dix ans et des exemptions de visa pour les courts séjours, comparativement aux citoyens de nombreux autres pays. Pour sa part, le ministre algérien a indiqué que « la question reste interne à l'Assemblée nationale et au gouvernement français » et que l'Algérie n'interviendra que si elle devient « une affaire entre deux gouvernements ». « L'accord de 1968 est un traité international », a-t-il fait valoir, «et le gouvernement français ne nous a informés d'aucune démarche la concernant ». Rappelons que les relations franco-algériennes connaissent un climat tendu depuis plus d'un an, après la reconnaissance par la France à l'été 2024 du plan d'autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine – une décision que l'Algérie qualifie de « parti pris flagrant » en faveur du Maroc. Plusieurs rencontres politiques bilatérales ont été suspendues et la coopération a enregistré un recul modéré entre les deux pays. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!