The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le dernier cycle d'informations internationales met en évidence un panorama contrasté : un Proche-Orient toujours sous tension malgré des gestes humanitaires, une scène politique américaine bloquée au point d'affecter les aides sociales, et des marchés financiers qui marquent une pause après plusieurs semaines de hausse. La situation à Gaza reste suspendue à la mécanique d'échanges. De nouveaux prisonniers palestiniens ont été libérés et plusieurs dépouilles restituées aux familles, ce qui permet de maintenir la trêve, mais ne règle pas les questions de fond : sécurisation durable, rôle des pays de la région et mise en place d'un dispositif international. Les capitales arabes impliquées poussent à élargir le cadre pour éviter un retour rapide aux hostilités. Au Liban, le dossier du Sud reste sous haute surveillance. Beyrouth doit aller jusqu'au bout du plan de désarmement partiel dans la zone frontalière, sous pression de plusieurs partenaires, alors que l'armée libanaise ne dispose pas de tous les moyens techniques. Tout élargissement de cette opération vers d'autres régions reste politiquement sensible, le Hezbollah refusant de se laisser désarmer unilatéralement. À Washington, le bras de fer budgétaire entre Maison-Blanche et Congrès a franchi une étape délicate. Le blocage sur le vote du financement fédéral commence à se traduire dans la vie quotidienne : certains programmes sociaux, dont les aides alimentaires, arrivent en limite de trésorerie. Les républicains défendent un texte de financement temporaire sans plusieurs dépenses sociales, les démocrates le rejettent, accusant la majorité à la Chambre de prendre en otage les ménages les plus fragiles. Tant que le compromis n'est pas trouvé, l'incertitude administrative pèse sur plusieurs agences fédérales. Sur le front sécuritaire et géopolitique plus large, le Moyen-Orient, l'Ukraine et le Sahel restent dans la catégorie des zones à risque pour ce mois de novembre. Même lorsque des cessez-le-feu tiennent quelques jours, la faible profondeur politique des accords rend possible un dérapage rapide. Côté économie, les places asiatiques ont ouvert en léger repli. Il s'agit surtout d'une prise de bénéfices après plusieurs séances de hausse alimentées par la tech. Les investisseurs attendent d'en savoir plus sur le calendrier de la Réserve fédérale américaine : tant que le marché n'a pas la certitude d'une baisse de taux en décembre ou début 2026, la prudence domine. Les analystes rappellent que la capitalisation boursière mondiale reste à un niveau très élevé, autour de records, alors même que la croissance réelle est qualifiée de « molle » par plusieurs institutions. Le scénario de croissance mondiale reste pour l'instant arrimé autour de 3,3 % sur 2025-2026, mais il est entouré de risques : toute nouvelle hausse de droits de douane, un épisode de tension énergétique ou une nouvelle paralysie budgétaire américaine pourraient rogner quelques dixièmes de point. Le Japon illustre cette fragilité : son indice manufacturier est retombé sous le seuil de 50, à 48,2, signe que l'industrie reste contractée et que l'Asie ne tourne pas à plein régime. Aux Etats-Unis enfin, les milieux d'affaires signalent déjà l'effet du blocage budgétaire : retards de paiement, dossiers reportés, appels d'offres gelés, ce qui accroît l'incertitude réglementaire pour les entreprises travaillant avec le fédéral. Si le shutdown devait se prolonger, l'impact ne serait plus seulement administratif mais macroéconomique. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!