The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le Maroc confirme sa place de locomotive industrielle du continent africain. Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a annoncé mercredi que les exportations du secteur automobile devraient atteindre 157 milliards de dirhams, soit près de 16 milliards de dollars, d'ici la fin de l'année 2025. Cette projection, présentée devant la Chambre des représentants lors de l'examen du budget 2026 du ministère, marque une étape clé dans la consolidation du Maroc comme puissance automobile régionale et mondiale. Une progression spectaculaire malgré un début d'année difficile « Nous avons commencé l'année avec une baisse de 26 % de la production en janvier », a reconnu le ministre. Mais au fil des mois, le secteur est parvenu à se redresser. Le gouvernement s'attend désormais à atteindre le même niveau de production qu'en 2024, tout en maintenant le cap vers l'objectif record de 157 milliards de dirhams d'exportations pour 2025. Ryad Mezzour a souligné que le Maroc dispose désormais d'une plateforme industrielle capable de produire un million de véhicules par an, grâce à l'implantation de grands constructeurs mondiaux et à la montée en puissance des fournisseurs locaux. Une transition vers l'électrique déjà bien amorcée Le royaume a su tirer parti des tendances mondiales vers la mobilité durable. Le ministre a rappelé que le Maroc produit déjà 107 000 véhicules électriques par an, et qu'il a intégré en 2024 la production de voitures hybrides dans ses chaînes industrielles, notamment à Tanger, où a été lancée la première voiture hybride 100 % "made in Morocco" en septembre 2024. Ces avancées renforcent la position du pays comme hub africain de la transition automobile, soutenu par une stratégie énergétique tournée vers les énergies renouvelables et les investissements verts. Une confiance renouvelée des investisseurs « Ce que nous avons réussi cette année, c'est de renouveler la confiance des investisseurs dans la plateforme automobile marocaine », a déclaré Mezzour. Des géants comme Renault et Stellantis (Peugeot-Citroën) ont contribué à cette dynamique, tout comme le tissu de sous-traitants locaux qui alimente désormais une large part de la chaîne de valeur. Le Maroc, qui exporte chaque année plus de 700 000 véhicules à moteur thermique, ambitionne de devenir un acteur majeur de la production de véhicules électriques destinés à l'Europe, à l'Afrique et au Moyen-Orient. Une stratégie industrielle à long terme Ce succès s'inscrit dans le cadre du plan "Maroc Industrie 2021-2030", qui vise à diversifier les exportations, moderniser les infrastructures industrielles et renforcer la formation technique. Le secteur automobile reste aujourd'hui le premier contributeur aux exportations marocaines, devant le phosphate et l'aéronautique, et emploie plus de 220 000 personnes directement et indirectement. Avec des ambitions clairement tournées vers l'innovation, le pays espère faire du véhicule électrique "Made in Morocco" un symbole de sa transformation économique et de son intégration dans les chaînes de production mondiales. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!