Le Président de la République, Ka's Sa'ed, a souligné, lors de sa rencontre hier 24 novembre au Palais de Carthage avec la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, la nécessité pour chaque responsable d'agir dans le cadre de la Constitution du 25 juillet 2022 et de garder constamment à l'esprit les attentes légitimes du peuple. Refus de transformer les postes en sources d'avantages Le Chef de l'Etat a affirmé que ceux qui considèrent leur siège comme une fin en soi et ne cherchent que les privilèges « le peuple tunisien n'en a pas besoin ». Il a rappelé que le pouvoir n'est pas un fauteuil confortable mais « un fardeau lourd et une responsabilité », et que la valeur de l'action publique ne réside pas uniquement dans les lois, mais surtout dans ceux qui les appliquent. L'Etat ne tolérera aucun abus envers les citoyens Kais Saied a insisté sur le fait que l'Etat ne restera pas les bras croisés face à ceux qui cherchent à maltraiter les citoyens ou à leur nuire de quelque manière que ce soit, réaffirmant le rôle de l'Etat dans la protection des Tunisiens. Accusations d'alliance pour "partager le butin" Il a évoqué ceux qui ont « hypothéqué le pays, voulu le faire exploser, le diviser et céder ses ressources », indiquant qu'ils étaient ennemis autrefois mais sont devenus aujourd'hui « alliés se partageant les rôles ». Selon Saied, ils tombent sous le coup d'une accusation consacrée par certaines législations : celle de « participation au partage du vol ». "Aucune consolation pour les traîtres, et aucun retour en arrière" Le Président a conclu en affirmant que « le tribunal de l'Histoire a rendu son verdict final : aucune consolation pour les traîtres et pas de retour en arrière ».