The liveblog has ended. No liveblog updates yet. L'actualité internationale des dernières heures a été marquée par une succession d'événements qui se répondent sur trois registres : le politique, le sécuritaire et l'économique. De la décision spectaculaire de la Turquie de viser judiciairement les plus hauts responsables israéliens, aux nouvelles frappes russes contre l'énergie ukrainienne, en passant par un marché pétrolier qui tente de se stabiliser et une Réserve fédérale qui joue la prudence, le paysage reste mouvant et tendu. Turquie : des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens Le parquet d'Istanbul a annoncé la délivrance de mandats d'arrêt visant 37 responsables israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou, pour « génocide » et « crimes contre l'humanité » liés à la guerre à Gaza. Cette initiative, qui s'inscrit dans la ligne très offensive d'Ankara sur le dossier palestinien, est politiquement lourde : elle place la Turquie dans un rôle de procureur symbolique au moment où la scène internationale peine à faire respecter les clauses de cessez-le-feu et à protéger les civils. Cette décision devrait tendre davantage les relations turco-israéliennes et alimenter le débat sur la portée réelle des actions judiciaires nationales contre des responsables étrangers. Territoires palestiniens : une escalade de basse intensité En parallèle, les agences ont signalé de nouveaux incidents et des blessés en Cisjordanie occupée, dans un contexte où les attaques de colons sont décrites par l'ONU comme ayant atteint un niveau très élevé ces dernières semaines. Cette « seconde ligne » du conflit, moins visible que Gaza, entretient un climat d'affrontements ponctuels et de harcèlement, susceptible de compliquer toute reprise de négociations politiques. Le geste turc, dans ce contexte, apparaîtra pour certains acteurs régionaux comme une réponse politique à ce blocage. Ukraine : la bataille de l'hiver recommence La Russie a lancé dans la nuit une nouvelle vague de missiles et de drones contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, visant plusieurs régions dont Kyiv et Dnipro. Les autorités ukrainiennes parlent d'attaque « massive » et signalent des coupures de courant et des incendies. Comme en hiver précédent, Moscou cherche à affaiblir la capacité de l'Ukraine à alimenter sa population et son appareil productif, en frappant le réseau électrique et les installations de gaz. Pour Kyiv, cela signifie de nouvelles dépenses d'urgence pour réparer, importer de l'énergie et organiser des coupures tournantes. Pour les alliés, cela rappelle que la guerre reste capable de produire des chocs logistiques et humanitaires soudains. Marchés de l'énergie : un pétrole qui remonte sans s'emballer Sur les marchés, le Brent évolue autour de 64 dollars le baril et le WTI revient près de 60 dollars. La hausse est réelle mais modérée : les opérateurs ont bien noté les signaux de l'OPEP+ qui cherche à ajuster finement son offre face à une demande qui n'est pas aussi dynamique qu'espéré. L'ombre portée des tensions géopolitiques, notamment en mer Noire et au Moyen-Orient, maintient une petite prime de risque, mais l'abondance relative de l'offre limite toute flambée. Pour les pays importateurs, la situation reste pour l'instant supportable ; pour les producteurs, elle impose de rester coordonnés. Etats-Unis : une Fed qui garde la main Du côté de Washington, les responsables de la Réserve fédérale continuent d'adresser le même message : les baisses de taux ne seront pas automatiques. Après une réduction récente du taux directeur, la banque centrale rappelle qu'elle veut d'abord mesurer la trajectoire réelle de l'inflation et l'état du marché du travail avant d'assouplir davantage. Ce ton prudent maintient le dollar dans une zone relativement ferme et limite l'appétit pour l'or. Pour les marchés émergents et les emprunteurs en dollars, cela signifie que le coût du financement pourrait mettre plus de temps que prévu à refluer. Europe / énergie : les exceptions qui en disent long Sur le front énergétique européen, les dernières informations confirment qu'il reste possible d'obtenir des aménagements ou des délais quand la sécurité d'approvisionnement est en jeu. Cela montre que, derrière le discours de fermeté vis-à-vis de la Russie, les capitales européennes et leurs partenaires américains conservent une marge de pragmatisme pour éviter des chocs énergétiques internes. C'est un signal utile pour les entreprises très consommatrices d'énergie, qui lisent ces ajustements comme un filet de sécurité politique. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!