The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Dans les dernières heures, l'actualité internationale a été rythmée par la poursuite du génocide à Gaza malgré un cessez-le-feu officiellement en vigueur, des discussions sans issue au Kremlin sur la guerre en Ukraine, des inondations meurtrières en Asie, une décision historique de l'Union européenne sur le gaz russe, et une nervosité persistante sur les marchés financiers, entre rallye boursier, Bitcoin explosif et argent à des niveaux records. Gaza : un cessez-le-feu sous pression et un génocide qui se poursuit Plus d'un an après le début de la guerre, la bande de Gaza reste au cœur d'une catastrophe humaine que de nombreuses voix qualifient désormais de génocide contre le peuple palestinien. Selon le ministère de la Santé à Gaza, au moins 70 112 Palestiniens ont été tués et près de 171 000 blessés depuis octobre 2023. Et malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre 2025, les violences se poursuivent : les autorités palestiniennes recensent au moins 356 à 357 Palestiniens tués et plus de 900 blessés depuis le début de cette trêve, à la suite des frappes et tirs des forces d'occupation israéliennes. Le bureau média du gouvernement à Gaza dénombre plus de 590 violations du cessez-le-feu par l'armée israélienne, signe d'une trêve largement théorique pour les civils. Sur le terrain, les destructions sont massives, les hôpitaux débordés, et les organisations internationales alertent sur une crise humanitaire aggravée par l'hiver. Face à cela, le mouvement de résistance Hamas reste au centre des négociations indirectes sur le sort des otages et l'avenir politique de la bande de Gaza, tandis qu'une partie croissante d'Etats, d'ONG, d'experts et de l'opinion publique mondiale parle désormais ouvertement de génocide palestinien. Ukraine : cinq heures de face-à-face au Kremlin, aucun compromis À Moscou, un nouveau round de diplomatie parallèle n'a pas permis de rapprocher les positions sur la guerre en Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine a reçu au Kremlin, pendant environ cinq heures, l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, accompagné de son gendre et conseiller Jared Kushner. À l'issue de la rencontre, le Kremlin a confirmé qu'aucun compromis n'avait été trouvé sur la question centrale du contrôle des territoires ukrainiens, notamment dans le Donbass. Poutine a rejeté une partie des propositions américaines, tout en laissant entendre que certains points pourraient servir de base à de futures discussions. Ces tractations, suivies avec inquiétude à Kiev et dans les capitales européennes, alimentent la crainte d'un accord négocié au détriment des intérêts ukrainiens, alors que la Russie continue d'affirmer qu'elle est "prête" à une escalade si l'Europe choisit la confrontation. Asie : plus de 1 300 morts dans des inondations meurtrières En Asie, des inondations et tempêtes d'une rare violence ont provoqué un véritable désastre humanitaire. Entre l'Indonésie, la Thaïlande, le Sri Lanka et la Malaisie, les autorités font état de plus de 1 250 à 1 300 morts et de centaines de disparus, après des pluies diluviennes, des glissements de terrain et la formation exceptionnelle d'une tempête dans le détroit de Malacca. Rien qu'en Indonésie, plus de 600 morts et près de 500 personnes portées disparues ont été signalés. Des villages entiers se retrouvent isolés, des infrastructures clés sont détruites, et des millions de personnes ont été affectées par les crues. Pour de nombreux climatologues, ces inondations ne sont pas un "accident météo", mais un signal d'alarme climatique : avec le réchauffement, les épisodes extrêmes gagnent en intensité et en fréquence, dépassant la capacité de réponse des Etats de la région. Europe : l'UE tourne progressivement la page du gaz russe Sur le front géopolitique et économique, l'une des décisions majeures de ces dernières heures vient de Bruxelles. Le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen ont scellé un accord pour mettre fin aux importations de gaz russe d'ici 2027, avec un calendrier précis pour le gaz naturel liquéfié (GNL) et le gaz par gazoduc. Le compromis prévoit notamment : * une interdiction du GNL russe pour certains contrats dès 2026, * un arrêt progressif du gaz par gazoduc en 2026, * et une fin complète des grandes importations de gaz russe au plus tard en 2027. Avant l'invasion de l'Ukraine, le gaz russe représentait environ 45 % des importations de gaz de l'UE ; cette part est déjà tombée près de 12 %, et le nouvel accord vise à couper définitivement ce lien énergétique, avec des implications majeures pour les marchés, les factures énergétiques et la transition verte du continent. Marchés mondiaux : Wall Street parie sur une baisse des taux de la Fed Sur les marchés financiers, les dernières heures ont été marquées par une nouvelle hausse prudente des actions américaines. À New York, le Dow Jones a gagné environ 0,4 %, le S&P 500 autour de 0,25–0,3 % et le Nasdaq près de 0,6 %, signant une sixième progression en sept séances. Les investisseurs misent de plus en plus sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès la réunion de décembre, avec une probabilité de 25 points de base de réduction estimée à près de 90 % par certains indicateurs de marché. Cette perspective de politique monétaire plus accommodante soutient surtout : * les valeurs technologiques, * les secteurs sensibles au crédit, * et les marchés émergents qui bénéficient de la détente du dollar et des rendements obligataires. Bitcoin et argent : la surchauffe des actifs « alternatifs » Dans ce contexte de marchés en quête de rendement, les actifs dits "alternatifs" continuent d'occuper le devant de la scène. Le Bitcoin a connu une nouvelle poussée de volatilité : après une chute rapide sous les 85 000 dollars, la cryptomonnaie a rebondi de près de 7 % en 24 heures pour revenir au-dessus de 91 000–92 000 dollars, contribuant à faire grimper la capitalisation totale du marché crypto à plus de 3 100 milliards de dollars. Les mouvements de ces dernières heures sont largement liés à des liquidations massives de positions vendeuses et à l'anticipation d'un assouplissement monétaire de la Fed, dans un marché où la confiance reste néanmoins fragile. En parallèle, l'argent métal poursuit une rallye spectaculaire : le métal blanc a dépassé les 58–59 dollars l'once, après avoir inscrit un record historique en fin de semaine dernière. Les estimations convergent vers une hausse de 95 % à plus de 100 % depuis le début de 2025, une performance nettement supérieure à celle de l'or ou des grands indices boursiers. Cette envolée est portée par : * la demande d'investissement (valeur refuge dans un contexte incertain), * la demande industrielle (panneaux solaires, électronique, véhicules électriques), * et des anticipations de baisse des taux américains qui soutiennent les métaux précieux. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!