The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Gaza : le Conseil de sécurité valide le plan américain de stabilisation Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution rédigée par les Etats-Unis, qui entérine le plan de Donald Trump pour Gaza. Le texte prévoit la mise en place d'une force internationale de stabilisation, chargée d'assurer la sécurité dans l'enclave, ainsi qu'un mécanisme politique censé ouvrir, à terme, la voie à un Etat palestinien. La résolution a obtenu 13 voix pour, aucune contre, la Chine et la Russie choisissant de s'abstenir mais sans recourir au veto. Washington parle d'un vote « historique », tandis que plusieurs pays arabes et des voix palestiniennes dénoncent une architecture qui laisse une grande marge de manœuvre aux Etats-Unis et à Israël sur le calendrier du retrait et le désarmement des groupes armés. Tokyo–Pékin : la crise s'envenime autour de Taïwan En Asie, la tension est montée d'un cran entre le Japon et la Chine après les déclarations de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi, qui a évoqué la possibilité d'une réponse militaire japonaise en cas d'attaque chinoise contre Taïwan menaçant la survie du Japon. En réaction, Pékin a appelé ses ressortissants à éviter les voyages au Japon, plusieurs grandes agences chinoises ont suspendu la vente de séjours, et la sortie de films japonais en Chine a été reportée. Tokyo a répondu en mettant en garde ses citoyens installés en Chine, les invitant à éviter les foules et à redoubler de prudence. Des émissaires japonais sont actuellement à Pékin pour tenter de désamorcer la crise, mais les analystes jugent la situation « hautement volatile », avec en toile de fond des enjeux économiques majeurs, notamment sur les minerais critiques importés de Chine. Taïwan–Tuvalu : un petit Etat au cœur de la rivalité des grandes puissances Dans le Pacifique, le Premier ministre de Tuvalu, Feleti Teo, effectue une visite d'Etat à Taïwan. À Taipei, il a réaffirmé que son pays « chérit sa relation spéciale » avec Taïwan, l'un de ses rares alliés diplomatiques. Tuvalu fait partie des douze Etats seulement qui reconnaissent encore officiellement Taïwan, dans un contexte de forte pression diplomatique de Pékin. Les deux parties prévoient de signer un traité historique qui doit sécuriser la reconnaissance internationale de Tuvalu, un micro-Etat insulaire directement menacé par la montée des eaux. Au-delà du symbole, ce rapprochement illustre la bataille d'influence que se livrent Chine, Etats-Unis et alliés dans le Pacifique, où chaque voix compte dans les instances internationales. Ukraine : l'énergie, cible permanente de la guerre En Ukraine, la guerre continue de se jouer aussi sur le front de l'énergie. Un tanker turc transportant du gaz de pétrole liquéfié a été frappé par un drone dans la région d'Odessa, déclenchant un incendie et endommageant des infrastructures portuaires. Tous les membres d'équipage ont été évacués, mais l'attaque rappelle la vulnérabilité des installations énergétiques ukrainiennes, alors que Kiev vient de signer un accord pour importer du gaz américain via la mer Noire à partir de janvier. Dans le même temps, un reportage de l'Associated Press met en lumière le quotidien des équipes techniques ukrainiennes qui réparent, souvent de nuit et sous les bombardements, les lignes et sous-stations électriques. Depuis le début de la guerre, au moins 160 employés du secteur énergétique ont été tués et plus de 300 blessés, mais des dizaines de milliers de travailleurs continuent à maintenir le réseau en état, alors que l'hiver approche. Sur le plan politique, le président Volodymyr Zelensky cherche parallèlement à rassurer ses partenaires européens, en pleine tempête : scandale de corruption dans le secteur de l'énergie, avancées russes sur le front de l'Est et recherche de nouveaux financements à long terme. Etats-Unis : le Congrès s'apprête à voter sur la publication des « Epstein files » À Washington, la Chambre des représentants se prépare à voter un texte qui obligerait le ministère de la Justice à publier l'intégralité de ses dossiers sur Jeffrey Epstein, le financier américain accusé d'abus sexuels et mort en prison en 2019. Ce vote intervient après un spectaculaire revirement de Donald Trump, longtemps opposé à la divulgation de ces documents, et qui affirme désormais qu'il signerait la loi si elle est adoptée. La future législation pourrait forcer la publication des archives dans un délai d'environ 30 jours, relançant un dossier explosif mêlant abus, réseaux d'influence et personnalités haut placées des milieux économiques et politiques. Bitcoin repasse sous les 90 000 dollars : les marchés en mode aversion au risque Sur les marchés financiers, la vedette de ces dernières heures reste le bitcoin. La principale cryptomonnaie a chuté sous le seuil symbolique des 90 000 dollars, pour la première fois depuis sept mois, effaçant l'ensemble de ses gains de 2025. Elle se traite désormais autour de 89 900 dollars, soit près de 30 % de moins que son sommet au-delà de 126 000 dollars atteint en octobre. Les investisseurs réduisent leur exposition aux actifs risqués dans un climat d'incertitude : calendrier des prochaines baisses de taux de la Réserve fédérale, données macroéconomiques américaines retardées par la récente fermeture de l'administration, et craintes de contagion au reste du marché. Plusieurs grands acteurs institutionnels et sociétés cotées, très exposés au bitcoin lors de sa phase haussière, sont en train de déboucler leurs positions, ce qui amplifie la baisse. L'or en repli pour la quatrième séance consécutive En parallèle, l'or corrige lui aussi : le métal précieux recule pour la quatrième séance d'affilée et évolue autour de 4 010 dollars l'once, en baisse d'environ 0,9 %. Les contrats à terme américains reculent davantage encore. Ce mouvement s'explique par un dollar plus ferme et par la baisse des anticipations de réduction de taux de la Fed à court terme. Après avoir franchi pour la première fois le cap des 4 000 dollars il y a quelques semaines, l'or semble entrer dans une phase de respiration. Les analystes estiment toutefois que la combinaison de tensions géopolitiques, d'inflation persistante et de volatilité boursière pourrait rapidement relancer l'appétit pour ce refuge historique. Morgan Stanley parie sur Wall Street en 2026 Côté perspectives, la banque d'investissement Morgan Stanley a relevé son objectif pour l'indice S&P 500 à 7 800 points à l'horizon 2026, tout en estimant que les actions américaines devraient surperformer leurs homologues mondiales l'an prochain. Les stratégistes de la banque misent sur une progression soutenue des bénéfices par action – 12 % en 2025, 17 % en 2026 et encore 12 % en 2027 – portée par les investissements massifs dans l'intelligence artificielle, la défense et la transition énergétique. Dans cette vision, les actions restent plus attractives que les obligations souveraines ou le crédit d'entreprise, malgré les secousses de 2025. Hong Kong : New World Development allège sa dette d'1,3 milliard de dollars Dans un secteur immobilier chinois toujours sous pression, le groupe New World Development, l'un des principaux promoteurs de Hong Kong, a annoncé une opération de swap obligataire qui devrait lui permettre de réduire sa dette d'environ 1,3 milliard de dollars, principalement sur des obligations perpétuelles. L'entreprise a lancé une offre d'échange pouvant aller jusqu'à 1,9 milliard de dollars, avec émission de nouveaux titres et incitations pour les porteurs acceptant une décote anticipée. L'objectif est de soulager sa trésorerie et d'éloigner le risque de défaut, dans un marché immobilier asiatique fragilisé par des années de surendettement et de ventes en berne. Le spectre d'un nouveau krach mondial en arrière-plan Sur ce décor déjà chahuté, plusieurs analyses de fond publiées ces dernières heures soulignent le risque d'un nouveau choc financier global potentiellement plus grave que celui de 2008. Un long papier d'Asia Times pointe la combinaison explosive de la guerre commerciale sino-américaine, d'un marché actions dopé à l'IA et d'Etats-Unis moins enclins à jouer le rôle de stabilisateur en dernier ressort. Pour l'instant, il ne s'agit que de scénarios, mais ces mises en garde résonnent avec les turbulences actuelles : cryptomonnaies en chute libre, valorisations boursières tendues, endettement public et privé record. Autant de signaux que les investisseurs et les décideurs politiques ne peuvent plus se permettre d'ignorer. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!