La présidence de la République a qualifié d'atteinte à l'un des principaux symboles de la nation, à savoir le drapeau, “d'acte lâche et condamnable et de crime à l'encontre de la patrie et des martyrs” l'acte perpétré, mercredi 7 mars 2012, à la faculté des Lettres de La Manouba, par des étudiants salafistes qui ont “retiré le drapeau national du haut de l'édifice qui se trouve à l'entrée de l'établissement universitaire”. Le porte-parole officiel de la présidence de la République considère “la profanation du drapeau national, comme étant une agression contre l'un des symboles de la conscience nationale collective pour lesquels tant de Tunisiens ont sacrifié leur vie, au fil de la lutte commune contre la colonisation et la tyrannie.» Dans ce communiqué rendu public, mercredi 7 mars 2012, le président de la République exhorte les autorités sécuritaires et judiciaires à traiter cet incident et les actes similaires “avec le maximum de rigueur et de force afin que nul ne s'aventure dorénavant à porter atteinte au drapeau national”.