Une “union tunisienne du service public”, chargée d'évaluer et de contrôler le rendement du service public et de détecter les éventuels dépassements pouvant compromettre la neutralité de l'administration, a vu le jour. Cette structure vise à mettre en place des garanties légales à l'indépendance de l'administration par rapport à l'institution politique, a souligné son président Abdelkader Labbaoui lors d'une conférence de presse, samedi 28 avril 2012, à Tunis. Il a expliqué que l'objectif est de prévenir le retour de la mainmise sur l'administration et de l'image stéréotypée instaurée par l'ancien régime et liant le service public au parti au pouvoir.