Les effets de la révolution tunisienne s'étendent au secteur de la distribution automobile, au risque d'y provoquer une crise. Plus de voitures à vendre en Tunisie ! D'où la grogne qui monte chez les distributeurs automobiles. Le système des quotas ayant disparu avec l'ancien régime, selon le ministre du Tourisme et du Commerce, Mehdi Houas, il est désormais remplacé par un mécanisme de compensation qui se met difficilement en place. Chaque marque doit désormais négocier avec les autorités le nombre de véhicules qu'elle peut importer en fonction d'un calcul savant qui intègre les équipements (câbles électriques ou autres) fabriqués sur place. Gageons que ces nouveaux quotas qui n'en portent pas le nom atteignent leur objectif de transparence et de valorisation de l'industrie locale. En attendant, les distributeurs sont incapables de prévoir le nombre de véhicules qu'ils pourront importer en 2011.