Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé “la campagne de dénigrement lancée contre le Bureau du syndicat, ses symboles et les militants de la profession”, par “certaines parties suspectes qui se cachent derrière des pseudonymes”, campagne qui coïncide avec les travaux de la commission chargée de l'octroi de la Carte de presse professionnelle. Le syndicat exprime, dans un communiqué rendu public vendredi 29 jui 2012, sa totale solidarité avec les journalistes visés via les réseaux sociaux, dans ce qu'ils qualifient de “décadence morale, éthique et cognitive, inédite dans l'histoire du pays qui rappelle les pratiques de l'ancien régime”, dans une tentative de créer une situation de désordre et de mise en doute des symboles de la profession. La SNJT a appelé le ministère public à assumer ses responsabilités historiques et juridiques, appelant les magistrats à jouer leur rôle dans la protection des libertés, compte tenu “des campagnes de diffamation et de harcèlement” qui ciblent les journalistes, et dont la finalité est “de terroriser les autres journalistes, de brider les voix et de s'attaquer à toute âme libre”.