Wikileaks n'a pas dit son dernier mot et cette fois ce sont les entreprises occidentales qui ont coopéré avec le régime syrien sont leur cible. Le site a entamé la publication de près de 2 millions et demi d'e-mails de proches du régime syrien dont ceux des personnalités politiques syriennes, de ministères et d'entreprises datant d'août 2006 à mars 2012. Ces entreprises sont accusées d'aider le régime de Damas et qui ont depuis le début du conflit en mars 2011 offert leurs services à Damas et participé indirectement à la répression sur le peuple syrien. Et la liste est longue, le géant italien Finmeccanica aurait vendu pour 6,5 millions d'euros d'outils de communication à l'Etat syrien via le ministère de l'Intérieur iranien, des ingénieurs de Selex à Damas ont par ailleurs été envoyés sur place pour former des Syriens à l'utilisation du réseau de communication ainsi qu'à son emploi sur les hélicoptères. Dans un autre contexte, l'émissaire international Kofi Annan est arrivé dimanche 8 juillet à Damas pour rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad et tenter une nouvelle fois de trouver une issue au conflit en Syrie. De «violents combats» ont opposé dans la journée du dimanche soldats et rebelles aux alentours de Qousseir, près de la frontière libanaise. Au moins 99 morts dont 61 civils, deux déserteurs et 36 soldats de l'armée régulière ont été enregistrés.