Un dispositif de sécurité a été renforcé lundi 17 septembre autour du siège du mouvement Ennahdha à Montplaisir en prévision d'une “éventuelle agression” du bâtiment, suite aux appels lancés par des personnes présumées appartenir au courant salafiste. Selon ces appels, le siège d'Ennahdha sera attaqué si le chef du mouvement salafiste en Tunisie Seif-Allah Ben Hassine connu sous le nom d'Abou Iyadh est arrêté sur fond des incidents de violence survenus devant le siège de l'ambassade américaine. Une source au sein du parti Ennahdha a nié qu'il ait reçu des menaces en ce sens par quiconque, relevant que le bureau exécutif du mouvement a tenu une réunion lundi soir pour l'analyse des circonstances des incidents survenus vendredi dernier aux alentours de l'ambassade américaine. Selon la même source, la réunion examinera les derniers développements sur la scène politique nationale, en particulier après les appels lancés pour la formation d'un gouvernement d'unité nationale en l'occurrence celui d'Ettakatol qui fait partie de la Troïka au pouvoir.
