Chedly Ayari, l'actuel gouverneur de la banque centrale de Tunisie, a tenu aujourd'hui, 3 octobre, une conférence de presse, où il a abordé la situation économique du pays. Il a, dans ce sens, fait le lien entre situation économique et situation politique, en déclarant que les investisseurs seront réticents tant qu'il n'y aura pas de constitution. « Ils exigent de voir la constitution finale avant de placer leurs fonds dans le pays », ce qui est tout à fait défendable. Concernant la stratégie suivie actuellement par la BCT en matière de redressement de la situation catastrophique des banques, Mr Ayari a avoué qu'il est entrain de suivre à la lettre celle de son prédécesseur, Mustapha Kamel Nabli, qu'il trouve optimale... Et dire que ce cher M.K.N a été « viré » pour sa stratégie, contraire aux volontés du gouvernement.