Les agents de la « Transtu » ont entamé ce mercredi 11 octobre une grève ouverte en solidarité avec un des leurs qui avait été arrêté dans le cadre d'une enquête judiciaire suite à un accrochage sur la voie publique qui a dégénéré en un échange de coups avec le conjoint de la conductrice de la voiture légère impliquée dans l'accident. En effet, l'agent en question, et après avoir rédigé son rapport concernant l'accident, s'est dirigé vers le poste de la police de la circulation pour procéder aux démarches habituelles. Il a alors été arrêté par les policiers. Il s'avère que le mari de la femme impliquée dans l'accrochage était magistrat de son état, et aurait fait pression sur les agents de police pour faire arrêter le conducteur de métro. De ce fait, Tunis se retrouve depuis ce matin, et pour une période indéterminée, paralysée par une grève des conducteurs des bus et des métros. Aubaine pour les sociétés privées de transport en commun, et pour les transporteurs « clandestins ».