Les causes de la grève ouverte déclenchée aujourd'hui par les agents de la Transtu (conducteurs de Bus, Métro et TGM), semble être une affaire montée de toute pièce. Il est vrai que l'accident a bel et bien eu lieu, mais il y a aussi semble-t-il ‘'une agression'' perpétrée par le chauffeur du bus sur la personne de la conductrice. Vers midi, la situation a dégénéré à la cité "Al Intilaka"après que plusieurs citoyens mécontents de l'absence de moyens de transports ont bloqué la route en direction de Bizerte. Pour essayer de tirer au clair cette affaire, nous vous proposons la version de la femme qui conduisait le véhicule entré en collision avec le bus, Mme Faouzia Charfi, professeur d'Education physique. Faouzia Charfi, a démenti sur les ondes de ShemsFM la version des faits avancée par le syndicat de base de la société de transport, précisant qu'elle était accompagnée d'un collègue et non pas de son mari et qu'elle a été agressée verbalement et physiquement par le chauffeur du bus. Le chauffeur lui aurait lancé une bouteille de boisson gazeuse qui l'a atteinte à la main. Par ailleurs, Faouzia Charfi dit n'avoir aucune relation avec le ministère de l'intérieur. Intervenant de son côté sur les mêmes ondes, le porte-parole du ministère de l'intérieur, Khaled Tarrouche a démenti, toute relation entre le Ministère de I'Intérieur et la femme impliquée dans l'accident avec un bus de la Transtu, survenue mardi 9 octobre. Selon M. Tarrouche, cet accident n'est pas passé inaperçu puisque le chauffeur du bus a été arrêté immédiatement, ce qui a poussé le syndicat de base de la Transtu à déclencher immédiatement cette grève. Toutefois, Khaled Tarrouche a tenu à préciser que la patrouille alertée par la femme, n'a fait qu'appliquer les procédures relatives à toute agression. L'examen de cette affaire a été fixé au vendredi 12 octobre.