Béji Caïd Essebsi le président du parti Nidaa Tounes était, aujourd'hui 24 octobre, invité au micro de Mosaïque FM, pour parler de la conjoncture actuelle en Tunisie. Il a abordé plusieurs sujets au cours de cet entretien : Rafik Abdessalem devrait « tenir » sa femme Il s'est attaqué de front au leader du Mouvement Ennahdha : « Je dis à Rached Ghannouchi que je plus suis musulman que lui et je commence à douter de son Islam. Celui qui justifie la violence croit-il en Dieu » ? Il l'invite à craindre la colère de Dieu : « Moi, je ne lui souhaite aucun malheur. Mais il est père de famille, il a des enfants... » ! Puis il surfe habilement sur cette transition, qu'il a du savamment préparer, pour se tourner vers Soumaya, la fille du président d'Ennahdha et épouse de Rafik Abdessalem, ministre des affaires étrangères: « De toutes les façons, si sa fille nous insulte, Rached Ghannouchi n'en est pas responsable, elle est mariée, c'est son mari qui est responsable d'elle », lance Béji Caïd Essebsi. Un nième clin d'œil à Rafik Abdessalem ! Slim Ben Hmidène, un ministre de ce niveau ? BCE en veut à Slim Ben Hmidane, il lui en veut, à tel point, qu'il l'a mis en charpie, affirmant qu'il le faisait pleurer pour la Tunisie, « Je pleure sur la Tunisie quand on me dit que ce type est ministre ». Je demande pardon aux tunisiens ! BCE a tenu à demander pardon aux Tunisiens, pour s'être trompé sur le compte d'Ennahdha : « Moi j'ai dit aux étrangers qu'Ennahdha était un parti islamiste modéré qui prône un islam éclairé. Je me suis trompé, je m'en excuse. Je crois, réellement, que l'Islam et la démocratie ne sont pas contradictoires... l'Islam, mais pas les islamistes ». Sur le registre « excuses », il a tenu à s'excuser, aussi, auprès des gens qu'il aurait pu blesser dans la conversation qu'il a eue « en privé » avec Hamadi Jebali. Il a assuré qu'il ignorait qu'il était enregistré. Néanmoins, il assume tous ses propos. Abou Iyadh... l'intouchable ! A propos de la récente vidéo d'Abou Iyadh et les propos que ce dernier a eus à son adresse : «Abou Iyadh se trompe, je ne suis pas laïc, je suis musulman, mais pas salafiste. Ce qu'il dit est grave, il appelle au jihad, et jouit quand même de sa liberté. Et le gouvernement ne voit aucun inconvénient à ces propos, par conséquent, nous ne pouvons pas porter plainte auprès d'un pouvoir qui les légitime ». Les comités de protection de la révolution, c'est le RCD BCE affirme que le président du Comité de protection de la révolution à Tataouine est un ancien responsable RCD notoire et que, par conséquent, ces organisations devraient commencer par « s'assainir » elles-mêmes, avant de chercher à assainir d'autres formations.